Le politologue Richard Boni Ouorou, artisan de paix et du bien-être des populations du Bénin, lance un cri de cœur à au président Patrice Talon et aux politiques à travers un post sur sa page Facebook.
Dans ce cri du cœur, Richard Boni Ouorou a tout d’abord exprimé son appel urgent à une réforme en profondeur des médias au Bénin, en particulier de l’ORTB avant de souligner le désarroi du citoyen moyen face aux frais considérables qu’il doit payer pour accéder à une chaîne déjà financée par ses redevances. Mieux, il dénonce cette situation qui place une charge financière importante sur les citoyens, les empêchant ainsi de bénéficier du service public auquel ils contribuent.
Pour lui, son cri de cœur n’est pas une critique contre les employés de l’ORTB, mais plutôt une mise en lumière de la situation professionnelle défaillante dans laquelle ils se trouvent. A cet effet, il appelle les politiciens à débattre de questions substantielles au-delà des enjeux électoraux, mettant en avant les problèmes qui garantissent la stabilité nationale et atténuent les frustrations sociales.
Bref, il souhaite une attention accrue aux problèmes sociaux et économiques qu’aux seuls enjeux électoraux.
Vignon Justin ADANDE
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Ceci est un cri de cœur pas une critique en tant que telle.
Je suis convaincu qu’une réforme en profondeur de nos médias, en particulier l’ORTB, est désormais une urgence.
Il m’est difficile de comprendre pourquoi, pour avoir accès à la chaîne que nous finançons déjà par nos redevances, nous devons payer des frais supplémentaires considérables pour le citoyen moyen du Bénin, et fournir par-dessus le marché un véhicule.
Je n’ai rien contre les employés de l’ORTB, qui sont eux-mêmes victimes de cette situation professionnelle défaillante et qui l’acceptent malgré eux. Cependant, je fais appel à nos politiciens pour qu’ils tiennent des débats substantiels dans notre pays. Au-delà des questions électorales, ce sont les questions qui garantissent notre stabilité en tant que nation et qui atténuent les frustrations sociales, qui devraient être au centre de nos préoccupations.
Que peut faire le citoyen moyen du Bénin, qui paie néanmoins sa redevance pour un service dont il ne pourra jamais bénéficier, faute de moyens supplémentaires pour louer un véhicule et payer plus d’un an de salaire avant de pouvoir accéder à la chaîne d’État, un bien commun ?
Ce n’est pas seulement l’économie qui peut déstabiliser un pays. La pauvreté engendrée par les inégalités et les frustrations qui en résultent sont plus destructrices que tout le reste. Par conséquent, nous devons nous concentrer sur les véritables débats sociétaux, établir l’équilibre et lutter contre les inégalités, plutôt que de ne consacrer notre temps qu’aux questions électorales. Même si ces dernières sont indispensables à la vie démocratique, elles ne sont pas les seules essentielles au développement social et à la stabilité nationale.
Nb: plus de 350 milles pour le service, plus perdiem au moins 50 milles, plus véhicule pour se déplacer. Comment fera le Béninois qui est payé à 100 milles le mois et comment lutte-t-on contre la corruption dans ces circonstances?
Que Dieu bénisse notre pays et nous protège.
Prenez soin de vous
Issa Boni Richard Ouorou ❤️
