Après les décès enregistrés suite au chavirement d’une barque à Malanville il y a deux semaines, des consignes strictes ont été données afin que la police renforce la sécurité aux abords du fleuve, notamment aux embarcadères et autres points de passage. Cependant, depuis la fermeture de la frontière entre le Bénin et le Niger, le trafic fluvial a augmenté, car ces endroits sont les seuls points d’accès au Niger ou de retour au Bénin. Par conséquent, il y a une affluence quotidienne importante.
En raison de l’importance des passages, les passeurs se sont multipliés et utilisent divers moyens pour augmenter leurs tarifs, tout en servant de canal pour le transport de produits prohibés tels que des armes, des munitions, de la drogue et d’autres articles interdits. En d’autres termes, la police doit intensifier ses efforts pour surveiller tout ce qui se passe, non seulement pour prévenir les surcharges qui peuvent entraîner des chavirements, mais aussi pour empêcher les vols et le transport de produits prohibés.
Ces contrôles dérangent certaines personnes qui critiquent la police parce qu’elles ne peuvent plus mener leurs activités illégales comme elles le souhaitent. Selon une source à Malanville, c’est la présence de la police à proximité qui les dérange. En effet, ils exigent des sommes considérables des passagers pour les traversées, allant de 5 000 à 20 000 Fcfa, et ils surchargent les barques, ce qui a conduit au chavirement tragique d’une barque il y a deux semaines, causant de nombreuses pertes en vies humaines. Cette critique est totalement injustifiée, car la police n’agit que dans l’intérêt de la sécurité publique. « Ils s’opposent à l’intervention de la police pour pouvoir continuer leurs activités interdites », précise notre source.
En fin de compte, les critiques dirigées contre la police sont infondées, car la police est là pour accomplir sa mission, assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Récemment, ces policiers critiqués ont réussi à intercepter une demi-douzaine de cartons de munitions pour fusil de chasse. C’est pourquoi ces individus jettent l’opprobre sur la police, qui entrave leur commerce illicite