Une nouvelle ère s’ouvre pour l’Institut national de la Femme, après le départ de Claudine Prudencio de la présidence de l’institution.
Il s’agit du réaménagement de ses statuts. Cette décision issue du conseil des ministres de ce mercredi 22 mars 2023, va permettre à l’institut de mieux s’engager dans une nouvelle dynamique de renforcement de son action d’information, de sensibilisation, de vulgarisation, de communication et de lutte implacable contre les violences basées sur le genre et toutes les formes de discrimination à l’égard des filles et des femmes. Avec Huguette Bokpè Gnacadja comme présidente de l’INF, le gouvernement entend procéder à l’intensification des actions menées jusque-là et mettre en place une organisation à même de faciliter la remontée des informations en vue de la répression effective des infractions relevées.
Selon le conseil des ministres, « l’Institut installera des points focaux formels et non-formels qui seront ses véritables relais dans les différents milieux socio-professionnels. Ceux-ci seront présents dans toutes les localités, les centres de promotion sociale, les services et établissements publics, notamment les centres de santé, les écoles, les lycées et collèges, les universités. »
Les points focaux auront pour mission d’assurer le maillage du territoire national. Ils auront également « en charge la transmission des informations sur les violences basées sur le genre aux antennes départementales de l’Institut national de la Femme pour davantage d’efficacité », ajoute le conseil.
Voilà de quoi dynamiser les actions de l’Inf sur le terrain après le départ de Claudine Prudencio comme s’il fallait réveiller l’institut de son sommeil ou tout simplement le sortir de la léthargie depuis sa création.
Vignon Justin ADANDE