La direction exécutive du Comité contre le terrorisme de l’ONU et d’autres organisations de défense des droits de l’Homme s’inquiètent de l’actualité béninoise au sujet de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent propice au terrorisme ainsi que les conditions de détention des personnes incarcérées pour des faits de terrorisme.
Et c’est pour cela qu’à travers une visite, ces organisations se sont rendues à prison civile de Missérété du 13 au 17 mars dernier. Ceci, afin d’échanger avec les autorités pénitentiaires pour mieux s’imprégner des conditions de détention des personnes incarcérées pour des faits de terrorisme. Au cours des échanges assez riches, la délégation a rappelé l’importance de la prévention de la radicalisation en prison et de la réinsertion des détenus dans la société, selon les informations rapportées par Les Pharaons.
Toujours au cours de leur visite de travail, plusieurs autres thématiques ont été abordées. Il s’agit entre autres de la législation antiterroriste, la justice pénale et la coopération internationale, la lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, l’application de la loi, la gestion des frontières, la lutte contre l’extrémisme violent propice au terrorisme et la dimension de genre.
Il convient de préciser qu’en dehors de leur visite à la prison d’Akpro-Missérété, la délégation s’est également rendue dans d’autres endroits à savoir : l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou, le port de Cotonou, le siège de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme, ainsi que des laboratoires techniques et d’investigation.
Vignon Justin ADANDE