La nouvelle cheffe de communication et de sensibilisation de la lutte contre les violences sexuelles et sexistes de l’Institut national de la femme (Inf) au Bénin est la Camerounaise Minou Chrys-Tayl. Cette nomination au sein de l’institut a fait le buzz. Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement est revenu dessus pour expliquer ce choix du président Patrice Talon.
Le profil de Minou Chrys-Tayl, ses compétences et son vécu, ce sont les aspects qui ont milité dans le choix du chef de l’Etat selon Wilfried Léandre Houngbédji, lors du traditionnel point de presse après le conseil des ministres du mercredi 5 avril 2023. « C’est son profil, ses compétences et son vécu qui plaident en sa faveur comme chargée de communication à l’Inf. Elle a un vécu qui a fait qu’elle a été identifiée par le gouvernement pour apporter sa contribution à une plus grande visibilité de l’Inf et à une plus grande efficacité de son action aux côtés de la Secrétaire Exécutive, aux côtés de la présidente et de tous les autres cadres de l’Inf », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Avec la nomination des étrangers à des postes au Bénin source de polémiques, Wilfried Léandre Houngbédji a tenu à éclairer l’antenne des uns et des autres. « Quand le gouvernement recourt parfois, à des personnalités étrangères, qu’elles soient africaines ou d’ailleurs, ce n’est pas pour faire un pied-de-nez à nos concitoyens qui auraient le même profil ou qui présenteraient quelques avantages par rapport à d’autres. C’est forcément parce que cela répond à un objectif de profil, de compétences et de résultats attendus et qu’en ces circonstances-là, ces personnes ont très certainement présenté des avantages comparatifs relativement à d’autres candidats. Donc, quand on fait ce choix, c’est dans le souci de l’efficacité du résultat et cela n’est pas pour faire injure à quelqu’un », a-t-il justifié.
Elisée ANANI (Stag)