Le 10 janvier 2011, le Bénin perdait tragiquement dame Bernadette Sohoudji Agbossou. Cinq mois après la disparition de Pierre Urbain Dangnivo, le sort de l’ancienne ministre ne laissait aucune place à l’espoir. Madame Sohoudji Agbossou fut purement et simplement assassinée à Pahou, alors qu’elle se rendait à Lokossa dans le cadre de ses fonctions de directrice du Conseil National des Chargeurs du Bénin (CNCB).
Si une première lecture des faits pouvait évoquer un braquage ayant mal tourné, une autre hypothèse, plus sombre et persistante, pointait vers une élimination ciblée. Certains suggéraient que l’assassinat de Bernadette Sohoudji Agbossou était lié à sa connaissance potentielle de détails cruciaux concernant l’affaire Dangnivo, soulevant ainsi la possibilité d’un lien troublant entre les deux événements.
Quinze ans se sont écoulés depuis cet acte barbare, et pourtant, la justice béninoise n’a pas réussi à lever le voile sur cet assassinat. L’identité des responsables et les motivations derrière ce crime odieux demeurent un mystère, laissant la famille, les proches et l’opinion publique dans une attente douloureuse de vérité et de justice.
Aujourd’hui, alors que la question de la disparition de Pierre Urbain Dangnivo reste également sans réponse, l’assassinat de Bernadette Sohoudji Agbossou se dresse comme un symbole d’une justice incomplète. Qui a ôté la vie à cette femme influente ? Pourquoi ce crime est-il resté impuni pendant si longtemps ? Quinze ans après, l’ombre de cet assassinat continue de planer sur le Bénin, rappelant l’urgence de faire la lumière sur ce sombre chapitre de son histoire.
