(Un ancien ambassadeur du Bénin a reçu environ 100 millions pour payer la défense de l’ami du Togo, Steve Amoussou)
L’engouement du procureur de la république du Tribunal de grande instance Lomé, Talaka Mawama, dans cette affaire Frère Hounvi, était déjà trop suspect pour qui connaît la réputation du régime séculaire des Gnassingbé. Mais il fallait comprendre que ce communiqué du parquet de Lomé n’est qu’un prolongement d’une vaste entreprise de communication chèrement payée sur le dos squelettique du citoyen togolais pour donner le sourire au souverain du trône de Lomé 2.
Rien que pour cet épisode du Frère Hounvi, les contribuables togolais ont été plumés de plus de 171 millions de francs CFA au profit de Direct media, une structure privée appartenant à un homme fort de la communication de la présidence togolaise.
Et c’est dans ce montant qu’un de nos compatriotes vivant aux Etats Unis, a absorbé l’équivalent de 86 millions de CFA en dollars pour financer les segments de défense du prisonnier Steve Amoussou alias Frère Hounvi. Le reste est directement injecté dans la communication depuis la capitale togolaise et bientôt pour les relais ici à Cotonou.
Martin Rodriguez ne serait pas du tout d’accord avec la répartition des sous, d’où son manque d’activisme ces dernières heures. Mais la présidence togolaise lui répond que pour la surface financière dont il se réclame, lui-même, n’avait plus besoin de ces petits sous. Surtout que tout porte à croire qu’il serait le premier bénéficiaire du départ précipité du président Talon du pouvoir. Voilà comment l’argent des Togolais est distribué depuis 2018 pour vilipender le président Talon dont le crime aura été de faire mieux que la dynastie Gnassingbé au pouvoir au Togo depuis bientôt un siècle.
Car, la présidence togolaise ne voit pas d’un bon œil que le Bénin de Talon ravisse la vedette à l’ancienne métropole des Nana Benz, Lomé. Voilà le crime du président Talon.
Et des dernières informations qui nous sont parvenues tôt ce matin aux environs de trois heures, un budget est sur le point de tomber dans la mangeoire d’une certaine mafia pour financer le kidnapping ici au Bénin, des amis du président Talon, pour la direction de la capitale togolaise.
En agissant ainsi, la présidence togolaise oublie totalement qu’elle fait du tort à notre compatriote Réckya Madougou qui n’est qu’une victime facile de cette crise de jalousie du président Faure Gnassingbé contre son aîné en âge et en stratégies, Patrice Talon.
Vivement que les forces de défense et de sécurité de la république du Bénin restent en état d’alerte maximale.
Aboubakar TAKOU