C’est le triste spectacle auquel assistent les riverains et les usagers du tronçon station Lègba – carrefour Saint-Michel de la ville de Cotonou. Quotidiennement et à tout instant, ils cohabitent ou font corps avec le danger auquel ils sont exposés à cause de ces caniveaux et bouches d’égouts non protégés qui jonchent le tronçon.
Et comme si cela ne suffisait pas, des odeurs nauséabondes s’y dégagent, exposant les populations à plusieurs maladies. Raison pour laquelle ils n’hésitent pas à exprimer leur-ras-le bol. Pour Armaude Adjahougbo, étudiant, ces caniveaux sont censés être protégés mais ils sont ouverts et nos autorités ne disent rien.
En cette saison pluvieuse, où les eaux usées stockées produisent des moustiques qui nous rendent malades. Ce que soutient Jules Adilekon, conducteur de taxi-motos, lorsqu’il affirme que les odeurs nauséabondes que dégagent ces caniveaux sont sources de plusieurs maladies.
Conscients de l’immensité de la tâche que fait le Président Talon pour un cadre sain et bien assaini, les populations implorent la clémence des autorités municipales et du gouvernement béninois pour une circulation sans danger sur ce tronçon. Jules Adilekon, a quant à lui, inviter le gouvernement du Président Patrice Talon à mettre à la disposition du public béninois un numéro vert pouvant les aider à signaler les caniveaux ouverts ou non protégés retrouvés dans la ville de Cotonou.
Pour Armaude Adjahougbo, il en appelle à la responsabilité des autorités communales pour vite penser à leur réparation.
En attendant une réparation et un entretien des caniveaux, la mairie de Cotonou peut déjà trouver une solution provisoire avant celle définitive.
Hilbert EDAH