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Société

Caresses, pénétration sexuelle (viol) lors d’une consultation gynécologique dans un cabinet de soins à Cotonou : QUI DE LA VICTIME OU DU DOCTEUR M. DEGBO DIT LA VÉRITÉ ?

(Les faits tels que racontés par la victime et la position du docteur Dégbo)

Pour le mari de la victime,  de Souza, le docteur  Dégbo a reconnu les faits et a même demandé un règlement amiable. Chose curieuse, selon ses dires, personne n’a jugé bon de l’interroger au tribunal pour avoir sa plainte et sa déposition, bien qu’il soit dans le dossier le mari qui ayant vérifié les accusations de sa femme chez le médecin.

Pour revenir aux faits tels que racontés par dame V. T., 28 ans, mariée à de SOUZA et mère de 3 enfants.

Je suis revendeuse.

Elle aurait eu un arrêt de couche en novembre 2021. Quelques semaines plus tard, elle commençait à saigner et en a informé son mari qui lui a demandé  d’aller à l’hôpital.

Ainsi, le mardi 28 décembre, elle est allée dans un cabinet de soins situé à Cotonou où était juste écrit à l’enseigne, ‘’CABINET DE SOINS’’. Ce n’était pas sa première fois. Elle y allait. Et ce  n’était pas non plus la première fois que le médecin  M. DEGBO la consultait et la traitait. Puisqu’il a suivi sa grossesse précédente jusqu’à l’accouchement.

Mais cette fois-ci, il la violée. C’est du moins sa conclusion. Car, expose-t-elle,  »  j’ai dit au médecin ce que je ressentais. Il m’a dit de payer 1000F pour la consultation et je lui ai remis les 1000F en mains propres. Il m’a dit de monter sur la table de consultation et m’a consulté par le bas et m’a dit de descendre en déclarant que  ma grossesse n’y était plus. Il m’a ensuite dit qu’il me fera un curetage qui coutera 35.000F. J’ai appelé mon mari au téléphone qui m’a envoyé 5.000F. J’ai aussi appelé ma grande sœur résidant à Pahou, lui disant que j’ai un problème urgent de 20.000F.  Ma grande sœur a envoyé quelques instants après 21.000F sur le numéro du docteur que je lui ai envoyé. J’ai alors payé le reste des sous séance tenante. »

Ensuite, poursuit-elle, ‘’son aide-soignante m’a fait une piqure dont je ne connaissais pas le rôle. Le médecin m’a dit de revenir le lendemain mercredi à 18h. J’y suis allée à l’heure. Il m’a mis en attente jusqu’à 21h. Mon mari  inquiet m’a appelé et je lui ai expliqué que je n’ai pas encore été prise en charge par le médecin. Puis le médecin m’a faite entrer dans la salle de consultation en fermant la porte à clé sur lui et moi. Il m’a dit de me déshabiller. J’étais alors toute nue sur la table de consultation. Il a introduit un objet (l’un de ses instruments de travail) dans ma partie génitale et l’a retiré quelques secondes après. Puis, il a introduit ses doigts sans gangs dans mon sexe, en passant ses autres doigts sur mes cuisses. Très inquiète de son comportement, j’étais très tendue sur la table. Je lui ai demandé pourquoi il faisait passer ses doigts sur mes cuisses. Il m’a dit de me laisser aller qu’il le faisait pour ouvrir le col de mon utérus. Il m’a demandé si mon mari continuait d’avoir des rapports sexuels avec moi. Je lui ai répondu non. Ceci, depuis que je suis tombée enceinte. Il m’a fait descendre de la table. J’étais debout quand il s’est collé à moi, toujours en passant ses doigts sur mes cuisses et au niveau de ma partie génitale. Il m’a ensuite demandé de le garder, le serrer contre lui comme je le fais à mon mari pour, dit-il, faciliter le travail. » Madame T. continue.

 » Après insistance de sa part, j’ai fini par le garder à la taille. Il m’a ensuite pénétré de force. Il m’a violée. Après, il m’a fait monter sur la table, et a introduit à nouveau un objet enroulé de coton dans ma partie génitale et l’a retiré ensuite avec du sang. Puis, il m’a donné un nouveau rendez-vous pour le vendredi. Et c’est ce jour qu’il a fait l’opération de curetage proprement dite et m’a montré des ‘’déchets’’ qu’il a sortis de mon utérus. »

Voilà telle que racontée par madame T., la mésaventure qui a été la sienne dans ce cabinet de fortune.

Mais interrogé tôt ce matin aux environs de zéro 30 mn, le docteur M. Dégbo qui a eu, avouons-le la patience de décrocher un inconnu au téléphone avant de savoir qu’il s’agissait d’un rédacteur qui voulait juste avoir sa version des faits, a dans une courtoisie remarquable, nier les faits.

Selon lui, le mari de la dame voulait l’escroquer. Le soumettre à un chantage pour ce qu’il n’a pas fait. Mieux, comment pouvait-il payer pour un acte qu’il n’a pas commis ?

 Et c’est aussi la substance de sa déposition devant le procureur après avoir passé environ une semaine de garde à vue au commissariat.

Une allégation vite battue en brèche par le mari de la victime qui dit que le docteur lui avait même proposé un règlement amiable après avoir reconnu les faits. Et qu’il aurait parlé en ces thèmes :  » c’est des trucs qui nous arrivent. Seul Dieu peut nous sauver « .

Voilà la position du mari contre les allégations du médecin. Seul le tribunal pourra donc aider à la manifestation de la vérité. Seulement, la partie plaignante semble ne plus avoir confiance au substitut qui l’a écoutée et craint pour l’impartialité du tribunal à l’audience du 06 avril prochain.

Et c’est pourquoi il est attendu du tribunal de Cotonou de prendre toutes les dispositions afin que force reste à la loi pour une manifestation réelle de la vérité. Ces types de cas de plaintes d’attouchements et de viols étant légion dans les consultations, la justice doit faire en toute indépendance son travail, situer les responsabilités pour aider à assainir ce secteur d’activité.

À suivre!

Aboubakar Takou

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Akkilou YACOUBOU

2 Commentaires

Anani 18 février 2022 at 6:56 am

La plupart des gynécologues ont ce comportement dans un cabinet de gynécologie à Lokossa, le gynécologue a tenté une telle action mais aussitôt il a été donné et mon jeune gynécologue a commencé par délier

Réponse
Tossou Paul Anoumou 19 février 2022 at 9:58 am

Il faut que la vérité soit manifesté car c’est grave les experts gynécologue obstétricien n’ont qu’à monté au créneau, est-ce que l’appareil le pénis est devenu un instrument de travail en gynécologie c’est à dire un facilitateur de curetage où c’est la criptomanie chez ce dernier c’est du crime convoyé le à la criet merci

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