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Société

Célébration de la Gaani 2024 : La Cour royale de Djougou veut désobéir à la tradition et au président Talon

Dans le cadre de la célébration de la fête de la Gaani 2024 à Nikki prévue les 13, 14 et 15 septembre 2024, il a été désolant de constater que la Cour royale de Djougou, dirigée par Sa Majesté Kpétoni Koda VI envisage également célébrer la leur les mêmes jours que celle de Nikki qui est le fief de cette célébration depuis des lustres. Malgré la note de Son Altesse SINABOKO SERO TOROU TOUKO SARI, roi de Nikki, adressée à son homologue de Djougou, attirant son attention sur le respect de la tradition, rien n’a changé pour le moment.

En effet, depuis des années, c’est pour ne pas faire face à ces situations que le gouvernement de Patrice Talon est en train de réformer le secteur de la chefferie traditionnelle du Bénin. La preuve, le mercredi 4 septembre dernier en conseil des ministres, le gouvernement a transmis à l’Assemblée nationale, un projet de loi portant cadre juridique de la chefferie traditionnelle. Ainsi, ce n’est plus un secret pour personne, il faut reconnaître que la Cour impériale de Nikki est souvent la première Cour a célébré cette célébration culturelle identitaire et donne ainsi le top à d’autres localités.

 A travers un communiqué d’une association dénommée “ZÙGÙ MÈÈFON’ZÉYO”, ladite association appelle à la mobilisation pour la Gaani de Djougou. Dans ce communiqué, elle « exhorte vivement le roi à ne céder à aucune pression et à maintenir ferme sa programmation des festivités de célébration de la Gaani », peut-on lire dans le communiqué. Une déclaration qui constitue une atteinte grave à l’autorité du roi de Nikki. Elle ajoute également que : « De par l’histoire, Djougou n’a jamais été un royaume vassal de Nikki et ne l’a jamais fait allégeance ». De telles déclarations ne sont pas de nature à favoriser le vivre-ensemble et la bonne collaboration qui existe depuis toujours entre ces deux peuples.

Au regard de la tournure que prend cette situation, il urge que les autorités compétentes prennent d’ores et déjà des taureaux par des cornes comme on le dit pour statuer les responsabilités, quitte à ce que le respect de la tradition comme le veut le président Patrice Talon soit une réalité.

Alassane IMOROU SANDA

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