(Le respect des totems s’impose à la génération pour leur vie sur terre)
Les 28, 29 et 30 avril dernier, se sont déroulées à Comé quartier Kandé-Nongo, les cérémonies annuelles dites Péta-Tro-Tro de la divinité Egoun-Vodoun. Pour les bienfaits de cette divinité, plusieurs hauts dignitaires venus de toutes les contrées du Bénin notamment Ouidah et environs et de la diaspora ont pris part à ladite cérémonie. Très satisfait, sa majesté ‘’BALLE’’ NONGNI ASSOU Robert, remercie tous les fidèles, grades et qualités confondus, hauts dignitaires et autres figures emblématiques de ce savoir endogène qui ont rehaussé de leur présence l’éclat de cet évènement.
Marturin CODJO / Reg Mono-Couffo
En Afrique et particulièrement au Bénin, l’éducation de base est enseignée dans les couvents. A la découverte de sa majesté BALLE NONGNI ASSOU Robert lors de sa cérémonie annuelle, ce patriarche âgé de près de 100 ans, 1er BALLE reconnu par les populations et président des BALLE du Mono-Couffo. Il ressort de nos investigations confirmées qu’il a été intronisé par de hauts dignitaires venus d’Adjaglo dans la localité de Ouidah depuis 1973 à Comé. Pour sa majesté NONGNI ASSOU Robert, son initiation a été miraculeuse. Revenant sur son histoire, l’icône du savoir endogène nous a fait comprendre qu’il était un haut fonctionnaire du CFAO au Niger et de 1956 à 1960 au Gabon. En sa qualité, il a été récupéré par le premier ministre gabonais d’alors pour le suivi des garages des véhicules administratifs. La qualité du travail fourni aux prestataires lui ont permis d’avoir beaucoup d’opportunités. Courtisé par des opérateurs économiques de la Suisse et d’autres pays d’Europe, il reçoit le premier appel de ces ancêtres. C’était un accident presque mortel dans lequel il s’en est sorti sain et sauve. C’était au Niger en 1956. Ensuite, il a connu d’autres faits qui l’ont obligé à faire des recherches et consultations du fâ. Il révèle que des cas de décès se sont multipliés dans sa famille.
C’est ainsi qu’il a découvert que son projet de voyage est impossible. Jeune fonctionnaire à l’étranger à l’époque, la succession s’est imposée à lui. Il finira par accepter d’être intronisé en 1973 à Comé pour succéder à son grand père BABA Tingoué par des hauts dignitaires venus d’Adjaglo, une localité de Ouidah. Après cette étape, il a été intronisé pour la divinité Avlékété par le haut dignitaire Agouèvi de Comé.
S’agissant des bienfaits de ces deux divinités, le sage, sa majesté BALLE NONGNI ASSOU Robert, confirme que les questions de rareté de pluie, des envoûtements et autres malaises trouvent toujours de solutions. Pour ce patriarche, son arrière-grand-père Baba Tingoué était un visionnaire et a vécu longtemps à Adjaha où il a construit sa maison. C’est dans la zone du marché actuel. Le sage Baba Tingoué consultait et guérissait également les populations à travers la divinité Agueh.
‘’Au vu de son expérience, moi son petit-fils, j’ai les mêmes dons de vision. C’est pourquoi je demande aux jeunes soucieux d’embrasser ce domaine du savoir endogène aux respects des totems, du renouvellement des cérémonies annuelles, d’éviter les adultères et autres pratiques malsaines’’, a-t-il fait savoir. L’icône BALLE NONGNI ASSOU Robert met en garde ceux qui utilisent cette divinité pour des fins peu catholiques. Il remercie tous les hauts dignitaires venus de toutes les contrées du Bénin et ceux de la diaspora pour leurs soutiens à cette messe du savoir endogène.