Si c’est pour contenter le vieux Bruno Amoussou pour qu’il ne sente pas la douleur du débarquement de haute voltige, qu’on a mis le député Gbénonchi au poste du 2ème vice-président de l’Union, ce fut une grosse erreur. Puisque les cadres du Couffo se sont sentis trahis, dupés et réduits à la portion congrue.
Pour eux, Gbénonchi n’est plus rien dans sa localité. Il n’est qu’un simple pion de l’ancien président de qui il tient toute sa légitimité. Donc, si c’est pour contenter le Couffo, il y a mieux. Même vieux. Mais pas ce cadavre politique en qui les populations ne se reconnaissent pas. C’est pourquoi il trouve que la réunion extraordinaire du samedi dernier a davantage condamné parce que les responsables auraient dû regarder ailleurs que de leur sortir la carte Gbénonchi.
Si certaines pensent que c’est déjà acté, eux disent le contraire. Car ils ne comptent pas se laisser enfoncés ce gros pavé dans la gorge en pleine joie et en plein éveil. Ils entendent donc le faire savoir jusqu’aux instances dirigeantes afin qu’on leur soustraie Gbénonchi de ce bureau en l’envoyant ailleurs et surtout loin de tout poste pouvant lui faire croire représenter le département du Couffo.
Les cadres du Couffo veulent mieux être représentés et ils se disent déjà prêts à rencontrer le nouveau président de l’Up, Joseph Djogbénou afin de lui faire comprendre leur mécontentement et lui expliquer ce qu’ils souhaitent lui faisant des propositions valables de cadres qui aujourd’hui peuvent contribuer à renforcer le joug du parti du Baobab dans le Couffo.
De toute façon, ils disent rester sur pied de guerre afin qu’on leur enlève cette grosse épine de leur pied. Avec l’espoir que le président Djogbenou les entendent. Affaire à suivre !