On est à moins de quatre mois des élections et bien que les préalables qu’ils ont posé ne soient pas réglés, les opposants au régime Talon peine à s’unir autour d’un idéal.
Dans les forums et autres groupes créés par leurs sbires sur les réseaux sociaux la guerre de leadership est lancée. Chacun y va de ses arguments. Si pour certains la jeunesse doit rester le critère déterminant pour le choix du candidat d’une opposition unie, pour d’autres en plus de la jeunesse, il faut ajouter le niveau intellectuel, le charisme, la probité politique. L’autre critère non moins important qui revient dans les publications reste l’onction des anciens chefs d’Etat considérés comme plus démocrates que l’actuel.
Ainsi, pour certains, avoir servi Boni Yayi ou Nicéphore Soglo sera un atout, d’autres pensent qu’avoir la chance d’être le fils de feu Général Mathieu Kérékou est un atout de plus. Le drame dans tout ceci est que leurs partisans ne se font aucun cadeau, ils s’insultent et ternissent l’image des probables candidats.