(Chercher à bousculer l’ordre établi par le chef est rébellion)
En réponse aux coups fourrés de quelques indélicats qui ont poussé la bêtise et la malhonnêteté jusqu’à faire le chemin à l’opposition contre leur propre parti politique, le président Talon qui devra frapper dur, a étonné tout le monde.
Le bâton pour le bâton ne règle pas tout. Aussi, le chef de la mouvance a-t-il demandé aux responsables des deux blocs à savoir : l’Up-Le Renouveau et le Br de pardonner tous les égarements qui ont été constatés pour cultiver le graal du moment, le vivre-ensemble.
Patrice Talon donnait ainsi le signal que le pardon pouvait aussi servir de panacée que les punitions. Mais derrière, il voulait que la discipline, l’esprit de groupe et le respect de la chose commune s’imposent davantage au sein de la mouvance pour préparer l’échéance capitale de 2026. Car, il ne veut pas être le chef qui va servir de caution à un « après moi le déluge ». Patrice Talon veut donner le bon exemple. Mais pour cela, il lui faudra dans ses différents états-majors, des cadres de sacrifice et de discipline. Malheureusement pour le chef de la mouvance, certains pensent déjà et à tort, qu’il est déjà fini et qu’ils peuvent déjà prendre leur destin en main.
Du coup, que ça soit à l’Up-Le Renouveau ou au Br, la désobéissance est déjà à son paroxysme. S’ils ne complotent pas pour faire échouer les directives de Joseph Djogbénou à l’Up-Le Renouveau, il faut faire au Br une cuisine de pétition pour destituer Abdoulaye Bio Tchané. Puisque le chef qui les avait fait porter à la tête de ces deux partis est en train de finir, il faut leur faire chacun un coup d’État.
Mais c’est mal connaître le maître de la mouvance. Même à deux heures de sa sortie de la Marina, Patrice Talon restera maître de tout. Il n’est pas Yayi. Il est trop structuré et trop intelligent pour voir les choses lui échapper.
Au Br par exemple, certains ont déjà signé cette pétition. Une couleuvre qu’ils comptent balancer à la face du président Talon pour dire qu’on ne veut plus du chef de parti qu’il leur a donné . Ils veulent maintenant gérer les choses eux-mêmes. Mais quand on voit les têtes de pont, ce sont des candidats recalés aux législatives passées ou des gens élus in extrémis par l’apport d’autres candidats. Et même celui qui rêve de la tête du parti parce que devenu subitement très riche, tient les autres à coups de marchés et de petites dividendes.
C’est ce qu’ils appelleent révolution au lieu de l’appeler RÉBELLION CONTRE PATRICE TALON. Mais le président de la République qui est d’ailleurs l’homme le plus informé du pays, les observe et attend dans le calme pour leur faire regretter cette manie d’Œdipe contre son père Laïos.
Ceux qui ont signé cette fameuse pétition sont connus et ont signé du fait leur hostilité à Patrice Talon en bons ingrats qui n’ont pas compris que sans le président Talon ils ne sont rien.
Aboubakar TAKOU