Dans une vidéo diffusée sur BF1, les journalistes ont discuté des relations tendues entre le Bénin et le Niger. Lors du débat, ils ont abordé les points de discorde entre les deux États. Un invité a fait une analyse de la situation entre le Bénin et le Niger et a souligné une absence de discernement de la part du Bénin.
Des personnes mal informées se font inviter sur des plateaux pour tenir des propos visant à ternir l’image du Président Talon. Si la tendance est à la critique, il y aurait beaucoup à dire sur le Burkina Faso. Il est intéressant de constater que cet individu burkinabè semble chercher des moyens pour éviter de faire face à la vérité et distinguer le vrai du faux. Peut-être que sa mauvaise compréhension du français lui sert de prétexte pour s’exprimer sur des sujets qui ne relèvent pas de ses compétences à cerner les contours de ce différend.
Des individus qui nagent dans la confusion généralisée en mêlant les problèmes économiques, politique et sociaux à la question des bases militaires. Lorsqu’il est question de fermeture des frontières, il est important que des gens éclairés participent au débat, car la notion de fermeture n’a de sens que si elle est appliquée de manière effective. Mais il est dit dans ce débat que le pétrole peut circuler du côté du Niger vers le Bénin, mais le passage des Béninois et des marchandises en provenance du Bénin vers l’autre côté est interdit. Quand on dit que rien ne passe, c’est que rien ne passe. La paix s’instaure dans la symbiose, et il est peut-être nécessaire de lui rappeler cela. Cet individu sans discernement s’exprime sur un sujet dont il ne maîtrise pas le fond. Il évoque le nom du président Patrice Talon, alors que cet homme a œuvré de toutes ses forces pour la réouverture des frontières, sans succès à cause de l’entêtement des autorités nigériennes.
Dans le cadre de l’instauration de la paix, le Bénin a pris une initiative en laissant sa frontière ouverte au niveau du pont reliant les deux États. En revanche, le Niger n’a pas suivi le même chemin. Au lieu de chercher la paix pour favoriser la coexistence harmonieuse des citoyens des deux pays, la junte au pouvoir fait tout pour aggraver la situation, en affirmant qu’il est observé la présence d’une base militaire française au Bénin d’une part, et d’autre part que de groupes de jeunes peuls sont formés pour attaquer le Niger. Malgré la démarche pacifique du président béninois qui a envoyé un émissaire pour renouer les liens, la junte refuse toujours de faire la paix. Et c’est au Bénin d’être la victime des allégations de ces individus incompétents qui parlent pour ne rien dire.
Jean De Dieu TRINNOU