Venus de tous les départements du Bénin, l’hôtel des princes de la ville de Bohicon a été le point de convergence de plusieurs délégués, militants et sympathisants du 11 au 12 juin 2021.
Réunis en commission de travail, après plusieurs heures passées à débattre, revoir, toiletter, choisir, élire des textes et des membres, qui seront appelés à régir, diriger et même gouverner le Bénin, après cette volonté manifeste de rompre avec ce qui se fait actuellement à la tête du pays et qui ne cadre pas avec la vision des congressistes rassemblés dans la salle de conférence de l’hôtel des Princes de la ville de Bohicon et une fraction de la population, est né un parti.
Restaurer la confiance (Rlc) avec son bureau national et les coordonnateurs des 12 départements du pays. Une confiance qui selon les congressistes a déserté le forum au sein des hommes politiques qui dirigent ou sont appelés à diriger le Bénin et qu’il faille restaurer coute que coute pour que tous les bras valides de ce pays participent à sa construction et son développement puisque dit-on « une seule hirondelle ne fait pas le printemps ».
Ce nouveau modèle de gouvernance, le social libéral qui rompt avec « les fractures politiques économiques, sociales et culturelles », cette nouvelle vision de la société avec une philosophie politique nouvelle, est proposé par un homme politique qu’on ne présente plus puisqu’il a marqué les esprits et participé à sauver la démocratie béninoise, Iréné Agossa, ancien membre du parti ‘’Les Démocrates’’ et candidat malheureux de l’élection présidentielle d’avril 2021.
Pour avoir été témoin et victime de la crise de confiance qui mine les dirigeants du pays et porté par un nombre non négligeable de la population qui ont cru et continu de croire en lui, il a décidé avec eux de mettre en place une machine politique démocratique qui permet de réfléchir, proposer, décider et changer les choses qui ne cadrent pas avec la volonté du peuple. Cette machine politique, c’est le parti Restaurer la confiance (Rlc) avec lequel, il compte désormais présenter aux Béninois un nouveau modèle de gouvernance qui répond véritablement aux aspirations du peuple. Et c’est pour cette raison lors de son discours devant des milliers de congressistes, il a exposé son modelé qui gravite autour de quatre axes stratégiques
« En créant ce parti aujourd’hui nous allons œuvrer pour une conception de l’Etat qui tourne autour de quatre principes fondamentaux.
1)-Premièrement : Un Etat qui met en œuvre une politique publique qui fait du citoyen la priorité.
La politique et l’administration doivent être au service des citoyens. Ces derniers et ont le dernier mot grâce aux élections.
2)-Deuxièmement : Un Etat libéral qui respecte la propriété privée et encourage l’initiative individuelle.
3)-Troisièmement : Un Etat stratège
L’État est en effet par essence investi d’un rôle « stratégique » vis-à-vis de la société : s’inscrivant dans la durée, il est conçu comme le principe d’ordre, dont l’intervention permet de faire tenir ensemble les différents éléments constitutifs de la société, en leur imposant la discipline d’un projet collectif. L’État doit privilégier « une approche stratégique des problèmes fondée sur un effort de connaissance et d’évaluation »
4)-Quatrièmement : une action publique qui promeut le Principe de subsidiarité.
En fait, la subsidiarité active est un principe d’articulation qui repose sur deux sous-principes. Le premier sous-principe est que la responsabilité d’élaborer des réponses concrètes relève du niveau le plus local possible, autrement dit, c’est au plus près des citoyens que la décision publique doit être prise et que c’est au niveau local que doivent être traitées les questions de portée locale, au niveau régional les problèmes d’ampleur régionale, au niveau national les problèmes d’envergure nationale. »
Pour Iréné Agossa et son parti, il n’est pas normal qu’à l’heure actuelle, que le panier de la ménagère soit toujours vide, que les créateurs de richesse soient tous en exile, que les pauvres s’appauvrissent davantage et qu’une minorité de riche s’enrichissent. Pour lui, ce modèle n’est pas viable. Le Bénin doit faire plus de riche pour être prospère et non établir une minorité qui laisse les autres dans la pauvreté. Un discours qui va véritablement à l’encontre du modèle actuel et qui promet un renouveau dans lequel tout le Bénin tirera profit, une prospérité partagée. Voilà ce que propose le parti Restaurer la confiance (Rlc), son président Iréné Agossa et son bureau national à ses compatriotes béninois.
Arnaud KOUMONDJI
DISCOURS DE CLOTURE DU CONGRES DU PARTI RESTAURER LA CONFIANCE
BOHICON, le 12 JUIN 2021
Mesdames et messieurs les congressistes, chers militantes et militants, chers invités, nous voici au terme de nos travaux, et donc au début d’une nouvelle histoire. Le début de notre histoire politique avec notre Parti est désormais fondé : Oui, Le Parti Restaurer la Confiance est né.
C’est aussi la suite logique de notre présence à la dernière élection présidentielle. Malgré le score obtenu suite à la proclamation des résultats, tout le monde sait que nous avons marqué cette élection présidentielle de notre empreinte, à travers des idées fortes : à savoir,
– La nécessité d’un retour à l’Etat de droit, pour sortir de l’Etat de loi.
– la nécessité de restaurer la confiance entre les différentes composantes de la nation, notamment entre le peuple et ses dirigeants ;
– la nécessité de rompre avec les fractures politiques économiques, sociales et culturelles auxquelles notre pays fait face depuis quelques années.
Alors quelle est notre vision de la société et notre philosophie politique ? Quel est l’avenir que nous voulons pour ce pays et qui justifie notre création, dans une dynamique sociale libérale :
Nous souhaitons
Un Bénin prospère fondée sur la croissance inclusive et le développement durable.
Un Bénin où bonne gouvernance, démocratie, respect des droits de l’homme, justice et état de droit sont des réalités tangibles et pas seulement des mots.
Un Bénin qui vit dans la paix, la sécurité, la cohésion sociale et l’harmonie communautaire.
Un Bénin dont les citoyens sont dotés de valeurs et d’éthique partagée.
Un Bénin dont le développement est axé sur les populations et qui s’appuie sur le potentiel de ses populations, qui se soucie du bien-être intégral de tous ses enfants tout en respectant et en promouvant la liberté individuelle d’entreprendre.
En créant ce parti aujourd’hui nous allons œuvrer pour une conception de l’Etat qui tourne autour de quatre principes fondamentaux.
1)-Premièrement : Un Etat qui met en œuvre une politique publique qui fait du citoyen la priorité.
La politique et l’administration doivent être au service des citoyens. Ces derniers et ont le dernier mot grâce aux élections.
2)-Deuxièmement : Un Etat libéral qui respecte la propriété privée et encourage l’initiative individuelle.
3)-Troisièmement : Un Etat stratège
L’État est en effet par essence investi d’un rôle « stratégique » vis-à-vis de la société : s’inscrivant dans la durée, il est conçu comme le principe d’ordre, dont l’intervention permet de faire tenir ensemble les différents éléments constitutifs de la société, en leur imposant la discipline d’un projet collectif. L’État doit privilégier « une approche stratégique des problèmes fondée sur un effort de connaissance et d’évaluation »
4)-Quatrièmement : une action publique qui promeut le Principe de subsidiarité.
En fait, la subsidiarité active est un principe d’articulation qui repose sur deux sous-principes. Le premier sous-principe est que la responsabilité d’élaborer des réponses concrètes relève du niveau le plus local possible, autrement dit, c’est au plus près des citoyens que la décision publique doit être prise et que c’est au niveau local que doivent être traitées les questions de portée locale, au niveau régional les problèmes d’ampleur régionale, au niveau national les problèmes d’envergure nationale.
Face au pouvoir en place qui a lancé ce nouveau quinquennat en parlant de Mandat hautement social, nous serons vigilants et actif en termes d’offres politique alternative. Nous voulons dire d’ores et déjà que la hautement social doit se sentir dès maintenant dans le panier de la ménagère qui connait en ce moment une énorme flambée de prix. Ici à Bohicon hier, une dame de 45 ans, vendeuse ambulante de produits de pharmacopée traditionnelle, disait dans un petit maquis du centre-ville, à moitié vide, et dans un fon pur, que depuis sa naissance elle n’a jamais vu la mesure de maïs à 250 F. et encore c’est une mesure très juste qui ne déborde pas du tout et c’est à 250 F au lieu de 125. Le prix du maïs a toujours connu des variations et des flambées ; mais la dame disait avec amertume que depuis sa naissance, soit depuis 45 ans, elle n’a jamais vu ce prix augmenté à ce niveau. Et elle insiste aussi sur le prix de la farine de blé qui a augmenté. Or on sait que qui parle de farine de blé, parle du PAIN, le pain quotidien.
Donc nous tenons à dore au gouvernement que le hautement social, c’est de faire en sorte que très rapidement, les prix de ces produits de première nécessité reviennent à une juste mesure, et que le panier de la ménagère se porte mieux.
AU plan politique, nous tenons à dire un mot concernant notre paysage politique qui justement a besoin de clarification. C’est pourquoi nous tenons aux assises de l’opposition très rapidement pour une véritable clarification.
Remerciement aux uns et autres, vive la Restauration de la confiance, vice le Bénin, je vous remercie.
Arnaud KOUMONDJI