Ce n’est pas la peine de croire à un chant d’oiseau de mauvais augure. C’est la vérité. La conséquence de l’accord de gouvernance contenu dans le nouveau code électoral, est qu’il punit sévèrement le parti qui choisit d’aller en accord avec un micro parti ou un parti ne pouvant pas tirer son épingle du jeu dans la difficulté des 10% sur le plan national. C’est donc le Br et l’Up-R qui pourront convoler en justes noces sous cette bannière. Puisque chacun des deux alliés est capable de se tirer d’affaire dans cette épreuve des 10% sur le plan national.
Ce qui n’est pas le cas du parti de Boni Yayi qui risque gros. Le second plus grand parti de l’opposition après LD, la Fcbe, n’avait pas pu franchir récemment la barre des 10% pour être éligible. Or, c’est le plus grand parti après LD. Les traces de parti comme Mpl, Nfn, Gsr, le truc naissant de Korogoné et les autres, tous réunis ne pourront même pas franchir la barre des 2%. Donc, LD ne devra prendre aucun risque en pensant à cette affaire d’accord de gouvernance. Bien évidemment, dans le rêve d’exister, toutes ces traces de partis seront tentées de venir bluffer le président Yayi qu’elles sont porteuses d’espoir. Reste au numéro 1 du parti LD d’être très vigilant en ayant à l’esprit que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute. Tous les autres partis de l’opposition sont une menace, un danger pour le parti du vice-président Éric Houndété. S’entêter à croire que c’est possible, sonnera la fin du rêve LD.
Aboubakar TAKOU