Le jeudi 3 avril dernier, la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a examiné une affaire d’escroquerie présumée impliquant deux hommes. Selon les informations d’Adjatche.news, un plaignant accuse un individu de l’avoir trompé en lui vendant des produits prétendument « magiques », notamment des « savons de chance », censés lui apporter la prospérité. Le plaignant affirme que ces produits n’ont fait qu’aggraver sa situation financière, après avoir déboursé la somme de cinq millions de FCFA pour ces services illusoires.
Face à ces accusations, le prévenu a catégoriquement nié être l’auteur de l’escroquerie. Il s’est présenté devant la cour comme un simple intermédiaire entre le plaignant et un prétendu « grand maître » capable de réaliser des travaux spirituels. Il a soutenu que l’échec des rituels était imputable au non-respect de certaines consignes par le plaignant lui-même.
Après avoir entendu les arguments des deux parties, le ministère public a requis une peine de cinq ans de prison à l’encontre de l’accusé, dont deux années fermes, assortie d’une amende d’un million de FCFA et de trois millions de FCFA de dommages et intérêts en faveur de la victime présumée.
En réponse à la réquisition du ministère public, la défense a plaidé pour la relaxe de son client, insistant sur le fait qu’il n’avait agi que comme un simple facilitateur dans cette affaire complexe.
Le verdict final de cette affaire sera rendu le 19 mai 2025.
François D’Assise BATCHOLA