La vie reprend doucement son cours au Mali après deux semaines de paralysie, avec la réouverture de plusieurs établissements, stations-service et écoles à Bamako et dans certaines régions. Cette reprise marque une légère amélioration dans la crise du carburant qui a frappé le pays depuis la fin octobre.
La crise, aggravée par le blocus imposé par des groupes terroristes affiliés au JNIM, a entraîné d’importantes perturbations dans la vie quotidienne, affectant les transports, l’approvisionnement en biens essentiels et le fonctionnement des services publics.
Selon des informations locales, plus de 100 camions-citernes ont été détruits, des chauffeurs ont été tués ou enlevés, et de nombreux véhicules restent bloqués sur les routes menant à Bamako. Les attaques répétées visant les axes routiers stratégiques ont contribué à aggraver la pénurie de carburant et à intensifier les tensions sociales.
Malgré quelques signes de reprise, la situation sécuritaire demeure très précaire, incitant plusieurs pays, dont la France et les États-Unis, à recommander à leurs citoyens de quitter le Mali immédiatement en raison du risque élevé d’attaques terroristes et de troubles civils.
Jean De Dieu TRINNOU



