Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Alassane SEIDOU s’est prononcé sur la crise entre le Bénin et le Niger lors du lancement de la Tournée gouvernementale de reddition des comptes, à la Mairie de Kandi.
Le département de l’Alibori étant frontalier avec le Niger, il a saisi l’occasion pour faire comprendre aux autorités nigériennes ce qu’elles confondent aux bases militaires françaises au Bénin. De ses propos, il faut comprendre que c’est pour honorer la décision de la CEDEAO que le Bénin a fermé ses frontières au Niger.
Au cours de son développement, le ministre a affirmé : »la frontière terrestre, le pont a été bloqué. Il faut dire que pendant ce temps, la voie fluviale passait. Le gouvernement le savait mais fermait les yeux parce que c’était dur pour les populations ». Selon lui, cette décision de la CEDEAO que le gouvernement avait appliquée est une décision classique, de principe lorsqu’il y a succession à tête d’un État par voie non démocratique. Par ailleurs, en parlant de la présence d’une base militaire française au Bénin, le ministre ajoute : « ce qu’ils ont peut-être vu, c’est les BOA (bases opérationnelles avancées) et des PAF (postes avancés fortifiés) qui sont de grandes infrastructures qui sont en train d’être construites au niveau de nos frontières ça, c’est pour lutter contre les terroristes ».
Voilà qui devrait mettre fin aux intoxications
Darus AGBOHOUNHO