03 des 05 espions bientôt relâchés et les 02 du Cnsp encourent la réclusion criminelle
(Tiani blague, il ne peut même pas couper le brut dont il a déjà encaissé les fonds)
Le général Tiani est en difficulté chez lui à Niamey. La bonne fortune de l’adhésion populaire née de la diabolisation de la France commence par s’étioler avec cette affaire de présence suspecte des espions du Cnsp sur le terminal de Sèmè.
Aux dernières nouvelles, ce sont les compatriotes du chef de la junte qui lui demandent maintenant des comptes. Mieux, ils savent tous que la menace de couper le pétrole brut du pipeline, est vaine. Le contrat qui lie les trois parties, est clair sur ces aspects-là. Si le chef de la junte se hasarde à couper les vannes en amont comme il l’a dit pour croire parvenir à mettre la pression sur la procédure judiciaire en cours à la Criet pour la manifestation de la vérité, il se fout son gros doigt, de la tête jusqu’à ses bottes, dans l’œil.
La justice béninoise n’est pas à la solde d’un militaire qui a surgi de nulle part pour s’accaparer du pouvoir au Niger.
En dehors du personnel de Wapco Niger, les 02 espions du Cnsp qui avaient un passé long comme le bras, devront répondre de leurs intentions et actes contre la Rupture à Sèmè. À la Criet, les actes de terrorisme et d’atteinte à la sécurité intérieure, ne pardonnent pas. Le minimum, c’est 20 ans. Au lieu de privilégier le dialogue et la diplomatie pour donner une once de chance à ses éléments, le militaire de Niamey a préféré vouloir les jouer en voyou, en proférant des menaces comme s’il était après le Niger, un président bis en République du Bénin.
Malheureusement pour lui, les textes avaient tout prévu. Nul ne peut se lever sous une quelconque raison, décider de passer outre les clauses contractuelles qui lient les trois parties.
Attendons simplement que la lucidité regagne les nouveaux maîtres de Niamey. Il n’y a pas de quoi tondre un chat. Il n’y aura rien.
Aboubakar TAKOU