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Amerique Takou

Deal politique Yayi-Soglo-Houngbédji-Amoussou et les autres : UN CADRE DE CONCERTATION POUR FAIRE LA PAGAILLE

Le président Boni Yayi et Adrien Houngbédji ont décidé de redevenir amis pour irriter Patrice Talon. L’union fait la force, dit-on. Mais au Bénin, elle fait rarement la Nation. Sinon, l’ancien candidat de l’Union fait la Nation, Adrien Houngbédji, à la tête de l’opposition au régime du président Yayi, aurait conquis le pouvoir en 2011. Malheureusement, chassez le naturel ! Il revient au galop. La trahison étant la première caractéristique de l’Adn des politiques béninois, ils ne peuvent jamais rester ensemble pour le Bien.

Le fait que Adrien Houngbédji et Boni Yayi sollicitent les services de Nicéphore Soglo, n’étonne personne. C’est la tradition des regroupements de circonstances pour fatiguer un président en exercice. Mais comme le chef de mouvance n’est pas suffisamment fourbe dans la tête pour comprendre que la lutte politique ici au Bénin se résume à des coups bas sans conscience, il prendra du temps pour comprendre l’adhésion totale de l’ancien président de l’Union progressiste (Up) à un tel projet. Or, son ami est bel et bien dedans pour ne pas dire qu’il pourrait même en être le maître à penser avec pour rédacteur principal bien caché et gardé à distance, le député Lazare Sèhouéto, son fils spirituel.

Le fameux cadre de concertation en vue n’a de but que de lutter contre les projets du président sortant, Patrice Talon. Comme c’est la tradition en politique au Bénin, cette vengeance inutile contre le chef de la Rupture ira jusqu’à détourner ledit cadre de concertation de l’essentiel. Le président Talon étant partant, il ne devrait plus faire l’objet de fixation. Car c’est en voulant se venger de Yayi en 2016 alors qu’il est partant que les mêmes ont dressé le tapis rouge au candidat Talon. Aujourd’hui, les mêmes causes vont produire les mêmes effets. Ce cadre de concertation n’a rien de positif. Il ne travaillera pas pour les exilés ou politiques en prison. Qu’est-ce que Yayi, Houngbédji, Soglo ou Amoussou avaient réellement fait pour la libération de Madougou, Aïvo ou pour le retour des exilés ? Rien. Ils leur servent juste de caution auprès du peuple naïf pour gagner des suffrages aux élections. Pas plus. Aboubakar TAKOU

Aboubakar TAKOU

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