(Le Moele-Bénin engraisse la bouture du système partisan)
Dans une déclaration de haute facture qui a détaillé la nouvelle dynamique du Moele-Bénin, déclaration finale qui a sanctionné les travaux du premier congrès ordinaire de son parti, Jacques Ayadji dont l’amour pour le Bénin et son développement n’est plus à démontrer, a soulevé une question qui va préoccuper toute la classe politique béninoise.
Il préconise pour que le Bénin reste en phase avec les exigences de la démocratie qui induit la participation de tous les ressortissants béninois à la construction de l’édifice national, qu’on prévoit une 25ème circonscription électorale réservée à la diaspora.
Pour le Moele-Bénin, la création d’une vingt-cinquième circonscription électorale au profit de la diaspora béninoise est essentielle.
Ceci s’inscrit dans l’optique d’une amélioration du système partisan et d’une meilleure participation des filles et fils du Bénin à la gestion de la chose politique. Le Moele-Bénin plaide donc pour la création d’une vingt-cinquième circonscription électorale au profit des compatriotes de la diaspora en vue de leur octroyer dix pour cent (10%) des sièges à l’Assemblée Nationale. Ceci permettra ajoute le congrès du parti, de donner à la représentation nationale, un visage beaucoup plus réel, à travers la prise en compte des voix, des besoins et des expériences des compatriotes vivants à l’extérieur du pays.
Mais avant de faire cette proposition, les hommes du président Jacques Ayadji ont fait une résolution de soutien au Chef de l’Etat dans la perspective d’une réflexion sur un mode de gouvernance adapté à nos réalités socio-culturelles et cultuelles : « Animé de la confiance et de la conviction selon lesquelles le Chef de l’Etat, Son Excellence, Patrice TALON a fait montre de capacités exceptionnelles à conduire efficacement les chantiers de profondes réformes structurelles et idéologiques entamés avec succès depuis 2016, MOELE-BENIN veut investiguer également sur des réformes structurantes, en vue de l’élaboration d’un meilleur mode de gouvernance, qui soit en adéquation avec les réalités socio-culturelles et cultuelles du Bénin. Car, tant il est évident, que les modèles et concepts démocratiques, même s’ils font leur preuve ailleurs, ne peuvent être efficacement importés d’un pays à un autre. Ils doivent être contextualisés et correspondre aux besoins réels de gouvernance, de développement socio-politique et économique et d’efficacité. »
Voilà qui montre la pertinence de ce premier congrès ordinaire de ce parti des Jeunes et dont la foi réside dans la politique de faire autrement les choses pour une participation militante de chaque Béninois où il se trouve pour le développement réel de ce pays.
Aboubakar TAKOU