Autrefois, il suffit d’être de la mouvance ou un membre du gouvernement et le tour est joué. L’histoire montre de nos jours que le Bénin à l’ère de la rupture appartient au peuple et non à un individu ou à une structure quelconque.
Pour preuve, le maire Luc ATROKPO a recadré les responsables du GSM Celtiis bien qu’étant un pur produit de l’État béninois. Ils se croyaient enfants chéris du gouvernement, des gens à qui tout est permis même en violation des mesures que le gouvernement avait imposées aux populations manu militari.
Et pour ce faire, ils ont installé leurs kiosques en désordre sur les places publiques sans autorisation et ce en narguant les pauvres populations, sous prétexte qu’ils sont en territoire conquis et qu’elles allaient en souffrir sans pouvoir rien faire. Et l’installation de certaines cabines était plus que de la provocation, de l’affront pour leurs concurrents qui ne pouvaient piper mot à cause des couvertures qu’on leur prêtait.
Mais, comme toute injustice ne saurait perdurer sans que Dieu ne passe par les hommes pour agir. Il s’est manifesté à travers la mairie de Cotonou qui a décidé de mettre de l’ordre dans le désordre de Celtiis observé dans la ville. Ainsi, les kiosques de réseau qui se retrouvent sur les trottoirs, accotements ou abords des routes, ont été purement et simplement dégagés. Toute chose qui démontre l’immaturité de Celtiis qui croyait tourner en bourriques les Béninois. Mais c’était sans savoir que la colère que les populations ruminaient, allait trouver un écho favorable. Quel gâchis! Rien que de l’immaturité pour un réseau qu’on croyait né avec des dents. Et déjà, il perd son dentier.
Nous y reviendrons plus en détails.
Vignon Justin ADANDE