Le Mouvement des Élites Engagées pour l’Émancipation du Bénin (Moele-Bénin), sous la présidence du Dr Jacques Ayadji, a une nouvelle fois démontré son attachement à la discipline et au strict respect de ses statuts. Trois lettres de rejet de démission, adressées à des membres du parti, viennent de tomber, soulignant la fermeté de la direction face aux tentatives de départ à l’approche des élections constitutionnelles de janvier 2026.
Les membres du parti Koffi Jean KOTO, Anselme Parfait BIDI et Marc Yao HOUENOU ont vu leurs demandes de démission rejetées par le Bureau Politique National (BPN) du parti. Motif invoqué : l’article 10 des statuts du Moele-Bénin, qui interdit toute démission dans les six mois précédant une échéance électorale constitutionnelle, ou moins d’un an après l’adhésion.
Les lettres, datées du 25 juillet 2025, rappellent que la date limite pour démissionner en 2025 était fixée au 11 juillet, avant la proclamation des élections du 11 janvier 2026.
Le parti ne transige pas avec ses règles. Dans les courriers, Dr Modeste Williams DEHOTIN, Directeur de la Cellule Juridique, cite explicitement les statuts : « Toute démission survenue dans ces conditions sera officiellement rejetée par le BPN. » Les membres concernés sont donc tenus de rester militants jusqu’à la proclamation des résultats définitifs des élections.
Le Moele-Bénin envoie ainsi un signal fort : adhérer à ce parti n’est pas un simple calcul opportuniste. « On adhère à un parti politique parce qu’on partage ses idéaux et non pour être élu aux prochaines élections communales », peut-on lire dans la lettre adressée à Koffi Jean KOTO. Le parti rejette également la notion de démission collective, soulignant que ces démarches sont strictement individuelles.
Cette rigueur s’inscrit dans la ligne du Dr Jacques Ayadji, qui place la stabilité et la cohésion du parti au cœur de sa gouvernance. En verrouillant les départs à l’approche des élections, Moele-Bénin se protège des manœuvres politiques et affiche sa détermination à maintenir un front uni.
À quelques mois des élections, MOELE-BENIN montre qu’il privilégie la discipline et le respect de ses textes, quitte à froisser certains de ses membres. Une approche qui pourrait bien payer sur le plan électoral, en évitant les fractures internes.
