« Plus de travailleuse de sexe sur mon territoire de compétence » ainsi s’exprime le préfet du littoral qui qualifie l’intensification de la prostitution comme un ‘’génocide’’.
Après sa première descente semaine dernière où il a arrêté et relâcher une cinquantaine prostituer, cette semaine le préfet a encore frappé fort. Avec les membres de la police il a en effectué une descente dans les maisons closes et endroits où se mènent l’activité de sexe à Cotonou.
« C’est un problème de criminalité et de génocide, parce-que les conditions dans lesquelles les gens sont livrés à la prostitution facilitent la contamination de tous les Béninois. Nous n’avons aucune appréciation sur le suivi médical ou non de ces ‘’ prostituées ‘’ que d’autres fréquentent. On ignore leur sérologie ». Ainsi se présente la crainte du préfet Alain Orounla Pour lui, il n’est pas cohérent de laisser croitre cette activité pendant que le gouvernement œuvre pour donner une image estimable à la capitale économique du pays (Cotonou). « La lutte va s’intensifier et sera sans complaisance » a-t-il ajouté en guise d’averti
Il est visible que l’autorité préfectorale se préoccupe de la santé sérologique de ces hommes et femmes qui fréquentent ces lieux tout en abordant également un point important qu’est une violence faite aux femmes à travers l’activité de sexe, mis sur pied par des réseaux de proxénètes qui en tire de gros profit. L’homme explique son objectif n’est pas mettre les gens derrière les barreaux, mais plutôt pouvoir démantelé le réseau et mettre fin à cette activité sur son territoire de compétence.
Gloria AKOAKOU