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Politique

Derniers développements des attaques du dimanche dernier : CE N’EST PAS UN COUP D’ÉTAT MAIS UNE AGRESSION DE L’AES ET DU TOGO

*Faure Gnassingbé appelle Talon pour voir…

*Tiani avait ouvert la frontière dimanche matin, positionné des blindés

*L’opposition accepte d’exécuter la deuxième phase des attaques

*Qu’attend le président Talon pour décréter l’état d’urgence ?

L’attaque du dimanche dernier n’est que la partie visible de l’iceberg du funeste plan de déstabilisation du Bénin. Et pour cause, le général Abdourahamani Tiani, commandant en chef de l’opération au niveau de l’AES avait déjà ouvert la frontière afin de permettre à son armée de venir en renfort à Tigri et ses loubards. Lomé reste pendant ce temps, toujours dans le rôle de base arrière comme l’indique la position du putschiste Pascal Tigri dans une villa à Lomé 2 juste à côté de celle habitée par Rock Nieri, le beau-frère et compagnon de crimes de Olivier Boko. Ceci montre le lien entre cette tentative du dimanche dernier et celle d’il y a un an. Il faut rappeler que Faure Essozimna Gnassingbé a appelé Patrice Talon, sans doute pour voir s’il vit toujours. Normal que le descendant du roi Behanzin ne l’a même pas décroché. Le président Talon ne mange pas de cette sauce assaisonnée à l’hypocrisie.

On comprend donc aisément les raisons de la seconde phase de l’opération qui consiste en des sorties de l’opposition pour fustiger la présence des forces en attente de la CEDEAO. La maquette se résumant à faire croire à nos populations que le Bénin est assiégé par des forces étrangères en l’occurrence celles françaises. Du coup, les mutins seront oubliés au détriment des sauveurs, les forces en attente : le but étant de titiller la fibre patriotique des Béninois comme cela se fait dans les États de l’AES contre la France. Plusieurs autres manifestations de l’opposition sont programmées pour occuper la police et les éléments de renseignements. Les cas du commissaire Kindjanhoundé, de la fille de 21 ans, Florence Kingbo, et de la sortie de certaines populations dans l’Ouémé, en sont les signes avant-coureurs. Et ce sera le cas sur toute l’étendue du territoire national si l’État ne prend pas les mesures idoines pour faire échec à cette guerre en exécution. Le Bénin n’a pas essuyé une tentative de coup d’État. Nous sommes en face d’une agression des putschistes au pouvoir dans l’AES. La troupe de Tigri et l’opposition mobilisée n’en sont que les bras visibles de cette armée de l’AES.

Voilà pourquoi certains esprits éclairés demandent au président Talon de décréter l’état de siège pour avoir les coudées franches à la protection du peuple béninois. Le Bénin est déjà en guerre. Il suffit de voir l’arsenal militaire découvert au domicile du chef des mutins à Tankpè pour comprendre que le coup d’État manqué n’est que la partie visible de l’iceberg du danger qui guette le Bénin. L’AES tient coûte que coûte à avoir accès à la mer par le port de Cotonou même s’il faut assiéger le Bénin.

Aboubakar TAKOU

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