La dette publique de la France a encore augmenté au deuxième trimestre 2025, atteignant 115,6% du produit intérieur brut à la fin du mois de juin et un record en valeur absolue, à 3.416,3 milliards d’euros, selon l’Insee, ce jeudi 25 septembre. La dette s’élevait à 113,9% du PIB à fin mars.
Ces dernières données de l’Insee mettent en lumière la gravité du surendettement français. En effet, la dette publique de la France a continué d’augmenter au cours du deuxième trimestre pour atteindre 115,6% du PIB à la fin du mois de juin, une tendance préoccupante qui met en péril l’économie du pays. Dépassée par des pays comme l’Espagne, le Portugal ou l’Italie, qui affichent des fondamentaux budgétaires plus solides, la France se retrouve dans une position délicate en tant que mauvaise élève de l’Europe sur le plan financier. La dette publique a progressé de 71 milliards d’euros au cours du deuxième trimestre et représente désormais plus de 115% du produit intérieur brut, avec une augmentation qui devrait se poursuivre. Selon l’économiste Anthony Morlet-Lavidalie, « la dette est un stock alimenté par un flux qu’est le déficit public. Actuellement, le déficit est loin de celui nécessaire pour stabiliser le taux d’endettement public. La France continue de voir son endettement augmenter sans effort budgétaire suffisant pour au moins stabiliser ce taux d’endettement public ».
Malgré l’absence de réaction sur les marchés obligataires, avec des taux d’intérêt des titres de dette française à 10 ans qui sont restés stables ce jeudi matin, la situation reste très préoccupante. La charge des intérêts de la dette est estimée à 66 milliards d’euros cette année, ce qui en fait déjà le premier poste budgétaire de l’État, devant l’éducation nationale.
Jean De Dieu TRINNOU



