Quand on lâche les brides de l’orgueil, la haine, de la méchanceté pour tenir celles de la tolérance et du dialogue, cela donne ce que les Béninois ont vu lorsque l’ancien président Thomas Boni Yayi, est allé voir le président Patrice Talon au palais de la Marina, pour enterrer la hache de guerre et discuter comme des frères sortis d’un même ‘’ventre’’, celui du Bénin.
Dans cette même dynamique, de retour au pays, après le sommet Afrique-Union européenne, le président Patrice Talon est rentré avec à ses côtés l’ancien premier ministre du Bénin et candidat malheureux à, l’élection présidentielle de 2016, Lionel Zinsou qui on peut le dire, a également eu des démêlés avec l’actuel gouvernement et la justice du pays.
Pour prouver qu’il a épousé l’esprit de concorde et de paix quand on l’interroge sur sa présence au pays à l’orée de l’exposition des trésors royaux du pays, il déclare : « Dans notre pays, il y a une tradition de dialogue. Quand elle se défait un peu, il faut la renouer. Si c’est sur des valeurs culturelles, si c’est sur la fierté de notre histoire qu’on peut avoir des dialogues, se retrouver ; alors utilisons cette occasion pour faire ce travail de dialogue et de paix. » Donc quand cette tradition prend un coup, il faut trouver le moyen de la rétablir.
Une autre présence encore plus parlante et symbolique est celle de l’ancien président Nicéphore Soglo que personne n’attendait voir dans les bras de son fils, le président Talon. Mais comme on le dit une image vaut mille mots, là encore le dialogue a fait son travail et a apaisé un tant soit peu les cœurs.
Arnaud KOUMONDJI