Quand un journaliste se décide à l’expérience politique en adhérant à un parti, il restreint lui-même ses libertés de s’exprimer en tant que journaliste.
Le commentaire de mon aîné sur la sortie de celui qu’il appelle lui-même son camarade pour être du même parti politique que lui, relève simplement d’une jalousie mal maîtrisée par mon doyen. Quand on estime qu’un camarade n’est pas dans sa logique, ce n’est pas sur la place publique qu’on vient en parler pour ne pas dire, le juger. La camaraderie impose au sachant d’appeler son camarade en privé pour lui faire ses observations et non s’en prendre à lui sur la place publique. Distel Amoussou vient de faire pire que ce qu’il veut reprocher à son DÉPUTÉ pour ne pas dire, le député de son parti politique. Soit le donneur de leçon n’est pas suffisamment discipliné pour l’expérience d’un parti politique, soit l’ancien directeur publication de Panorama continue de croire que son adhésion au Bloc Républicain (Br) de Abdoulaye Bio Tchané n’est qu’un épiphénomène qui n’engage que le Br et non lui sa personne.
J’ai toujours demandé à mes confrères de respecter les politiques. N’entre pas en politique qui veut mais qui en a l’éducation et la discipline nécessaires. Moi j’ai choisi d’avoir des amis politiques que d’adhérer à un parti politique parce que je ne pense pas avoir suffisamment de discipline pour bien jouer ma partition.
On s’étonne en lisant la charge gratuite de Distel Amoussou, de le voir encore appeler l’honorable Eustache Akpovi par le titre de camarade. On ne va pas demander à un aîné de revisiter l’étymologie du mot camarade pour en cerner le sens. Ce serait mieux de lui demander de démissionner du Br pour retrouver ses vieilles amours. Il crée déjà trop de problèmes au président du parti, Abdoulaye Bio Tchané. Je reconnais lui en créer même plus que Distel. Mais moi, je continue d’agir sous l’unique casquette de journaliste.
Que Distel Amoussou revienne à la maison et laisse ceux qui en ont la discipline d’évoluer dans un parti politique. Nos anciens confrères Charles Toko et Malick Gomina sont quand-même des exemples qui montrent à grande fortune le potentiel à avoir pour réussir cette migration risquée.
J’espère que le président du Br Abdoulaye Bio Tchané saura tirer les conclusions qui s’imposent s’il tient à la discipline dans son parti.
Aboubakar TAKOU