(Aucune théorie mécanique ne peut expliquer une telle explosion du gasoil)
Ça sent un liquide inflammable caché quelque part !
Depuis le dimanche dernier, tout le peuple béninois est dans une tristesse indescriptible à cause de ce drame de Dassa qui a emporté la vie de lus d’une vingtaine de Béninois. L’indignation est encore plus grande quand on pense à la manière affreuse par laquelle ils ont péri dans un incendie où jusque-là personne n’est arrivé à nous donner la cause véritable.
Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 1 février 2023, le gouvernement n’a pas pu ressortir dans ses premiers éléments d’analyse la cause de l’incendie qui a embrasé les deux véhicules fonctionnant au gas-oil. Une inflammation de gas-oil pourrait responsable de l’incendie meurtrière ? Non, nous n’allons pas nous mentir. Ça semble être un liquide inflammable en l’occurrence de l’essence stocké dans l’un ou l’autre des automobiles accidentées, responsable de l’incendie. Jamais le gasoil ne peut brûler comme cela a été le cas dimanche dernier. Du moins, la probabilité est très faible et il a beaucoup de conditions qui entrent en jeu et doivent être réunis avant que cela ne se produise.
Les scientifiques en chimie ne diront pas le contraire. Le chauffeur, paix à son âme allait mieux nous situer s’il avait survécu. Alors d’où est sorti cet incendie qui a calciné des occupants du bus ? Étant donné que le moteur du bus se retrouve à l’arrière et que des victimes ont pu s’échapper par derrière, on écarte cette possibilité que le moteur ait pris feu. L’hypothèse serait alors soit le chauffeur ou les responsables de la société ont stocké des liquides inflammables dans la soute du bus comme des bidons d’essence des gestionnaires du voyage ou de passagers en complicité en croyant qu’il n’y aurait pas de danger. Ou c’est le camion qui transportait de la contrebande inflammable ; peu probable au regard de l’analyse du gouvernement qui aurait été contaminé par le bus. En vrai, ce sont les seules explications plausibles parce qu’en aucun cas, la collision de deux automobiles à moteur diesel ne peut provoquer un incendie de telle envergure comme on veut nous faire croire. Même le groupe électrogène transporté par le camion grue ne peut que fonctionner au gas-oil.
Le gouvernement doit encore fouiller dans cette histoire pour que la vérité triomphe et surtout pour que justice soit rendue aux âmes des illustres disparus. Ce n’est pas encore une fin en soi. Le peuple réclame juste la vraie raison et que les responsabilités soient situées.
Nel Charbel KOFFI
