Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus, ces élections législatives ont joué un sale tout à certains cadors de l’arène politique . Forts de leur engagement dans la campagne électorale et porteurs de véritables projets d’avenir, ils tireront de bons enseignements de cet échec qui n’est une sanction contre leur personnel mais plutôt contre leur mentor, le président Patrice Talon.
Rachidi Gbadamassi, Nouhoum Bida, Charles Gagnon, Oswald Homéky, Jacques Ayadji et Issa Christian Monsia n’ont pas démérité. Certes, ils n’iront pas au parlement, mais ils ont gagné la reconnaissance de leurs militants qui n’hésiteront pas à leur réitérer leur confiance. L’He Rachidi Gbadamassi , toujours droit dans ses bottes peut être fièer de sa campagne réussie. Le reste n’est qu’une question de choix et de calcul. Tout comme lui, Jaques Ayadji et le Moele-Bénin qui ont échoué au pied du podium avec 2, 28 % n’ont pas de regret à avoir. Mieux encore, il a de quoi être fier pour l’He Bida, l’He Gagnon et le ministre Homeky, qui ont tout donné pour le triomphe de leur parti respectif.
Car dans une certaine mesure, leur positionnement a justifié leur non- élection
Leur absence malgré les 53 de sièges gagnés par l’UP-R et les 28 arrachés par le BR ne sera pas un frein pour l’exécution des projets préétablis. Comme on le dire si bien, on voit mieux dans le jeu quand on est à la touche. Nul doute que depuis leur position, ils apporteront encore leur pierre à l’édifice. Les regards sont déjà tournés vers 2026 pour leur retour en force et mieux outillés. Malgré cet échec, Gbadamassi, Bida, Gagnon, Homeky, Ayadji et Monsia n’ont pas démérité et peuvent être fiers de ce qu’ils ont accompli durant cette campagne électorale.
Nel Charbel KOFFI