Le prix d’économie, n’étant pas prévu dans le testament d’Alfred Nobel, a été instauré par la Banque centrale suédoise en hommage à l’inventeur. Pour ce prix, les lauréats reçoivent un montant de 11 millions de couronnes (920 000 euros), à diviser en cas de plusieurs gagnants. Cette année, le prix Nobel d’économie a été attribué ce 14 octobre à Daron Acemoglu (Américano-turc) et à Simon Johnson et James A. Robinson (Britanno-américains) pour leurs travaux sur les disparités de développement économique entre les pays.
Ce prix leur a été attribué pour leurs recherches sur les différences de prospérité entre les nations. Le jury a salué leur travail sur l’impact des institutions sur la prospérité. Le président du comité du prix, Jakob Svensson, a souligné l’importance de réduire les écarts de revenus entre les pays et a loué les lauréats pour leurs approches novatrices qui ont contribué à une meilleure compréhension des inégalités mondiales. Le jury a expliqué que les trois chercheurs ont mis en évidence le lien entre la nature des institutions politiques et la prospérité, en examinant les différents systèmes politiques et économiques introduits par les colonisateurs européens à travers le monde. Selon le jury, les sociétés où l’État de droit est faible et où les institutions exploitent la population ne parviennent pas à générer de croissance ou de changements positifs.
Jean De Dieu TRINNOU