Déclaré réélu le lundi 4 janvier 2021, au premier tour par l’Autorité nationale en charge des élections, avec 53,92% des suffrages exprimés au cours de l’élection présidentielle tenue le 27 décembre 2020, le président Faustin-Archange Touadera doit déjà essuyer la foudre de ses opposants Anicet Georges Dologuélé crédité de 21,01% des voix et Martin Ziguélé 7,46% et 07 autres qui ont décidé de saisir la Cour constitutionnelle.
Selon le site internet rfi.fr, ils dénoncent le manque de « transparence » et d’«équité». En effet, compte tenu du contexte tendu en raison d’une nouvelle offensive rebelle en cours dans le pays, les Centrafricains en âge de voter ne sont pas tous sortis pour exprimer leur droit de vote.
Sur un total de 1,8 millions d’inscrits, seulement 910.000 ont pu exprimer leur vote soit presque la moitié des inscrits au fichier électoral. Interrogé, le rapporteur général de l’ANE Théophile Momokoama a affirmé que « le scrutin n’a pas pu avoir lieu, soit les bulletins de vote ont été détruits » dans les endroits où le scrutin n’a pu se dérouler, révèle RFI. L’opposition quant à elle dénonce des bourrages d’urne, un recours massif au vote par dérogation ou encore la difficulté pour leur représentant d’obtenir les feuilles de résultats le soir du vote lors des dépouillements et de la compilation des résultats. C’est dire que l’affaire n’est pas encore dans le sac comme on le croit pour le président Touadéra.
En plus des rebelles, il a en face de lui les opposants qui contexte déjà son élection. Affaire à suivre donc !