A beau mentir qui vient de loin, dit-on. Mais à force de patience, la vérité finit par prendre le dessus sur le mensonge. Ce n’était pas aussi difficile de s’interroger sur la source des avoirs du soi-disant militant ou panafricaniste franco-béninois Kémi Séba pour qu’il puisse financer ses voyages par-ci par-là quand on sait qu’il n’est pas un riche héritier.
Eh bien, le pot-aux-roses est découvert grâce à une enquête du magazine Jeune Afrique, du magazine « Sources » de Arte/CAPA, du quotidien allemand Die Welt, et des organisations All Eyes On Wagner et Dossier Center, qui révèle d’où Kémi Séba tire son argent pour financer son activisme sur le continent africain.
400 000 dollars, c’est qu’il aurait reçu comme aide financière de la part du groupe russe Wagner d’Evgueni Prigojine, qui fait ces derniers temps l’actualité. Selon Rfi, ‘’des dizaines de documents internes issues de plusieurs entités appartenant au milliardaire russe… montrent que Kémi Séba a été pris en charge par différentes structures d’Evgueni Prigojine pendant plus d’un an, de mai 2018 à juillet 2019.’’ Toute chose qui lui a permis de recevoir des versements successifs de dizaines de milliers de dollars pour un montant total de 440 000 dollars.
Sans oublier que Kémi Séba a entretenu comme cela se doit en raison des services qu’il rendait à son ‘’employeur’’ le patron de Wagner entre avril et mai 2019, lors de son voyage à Saint-Pétersbourg. Un traitement qui doit faire partie de ce qui est appelé « projet Kémi » dont l’un des objectifs serait de conseiller et d’informer Kémi Séba en lui fournissant du matériel de recherche, et l’aider à construire un parti panafricain et développer ses ressources médiatiques, selon RFI.
Voilà donc le vrai visage de l’activiste Kémi Séba qui pousse les autres au front pendant que lui est sous les bonnes de d’Evgueni Prigojine du groupe paramilitaire Wagner. Bref, des révélations qui mettent à nu l’activisme intéressé de Kémi Séba, un l’activiste vendu qui est nourri au frais de la princesse. Continue à suivre bêtement Kémi Séba, tu vas lire l’heure !