Accidents, feu, décès, dégâts matériels, semblent-ils être le vocabulaire en vogue actuellement au Bénin. Comme si le drame de Dassa dans lequel ont péri une vingtaine de nos concitoyens ne suffisait pas, la série de drame continue au Bénin. Tout a l’air d’une vilaine malédiction ramassée par le gouvernement de la rupture en ce début d’année 2023.
En cinq jours, soit du dimanche 29 janvier au jeudi 2 février 2023, le Bénin a enregistré beaucoup de décès et de dégâts par accident de route que peut-être sur l’ensemble de l’année 2022. Oui, cela semble peut-être exagéré, mais quand même il y a de quoi à s’inquiéter surtout avec les populations cristallisées par une peur bleue à l’idée de prendre la route.
La psychose est à son comble dans le rang des citoyens surtout après ce drame de Dassa où des Béninois ont été calcinés. Et jusque-là, le gouvernement est incapable de nous dévoiler la véritable cause de l’incendie. On n’en a pas fini d’en parler quand, le même jour d’autres drames ont été enregistrés à Aplahoué, Natitingou et Lokossa. Le lendemain un autre bus quittant Parakou pour Cotonou percute une moto à Savè : passager tué et le conducteur blessé.
Et comme le malheur ne vient jamais seul, le jour suivant ce n’est plus un accident de circulation, mais plutôt une maison qui a pris feu en plein cœur de Godomey à Calavi pour clôturer dans la consternation le mois de janvier. On pensait alors avoir tout vu quand le 1er février, on alerte encore deux décès dans la collision de deux motos à Djougou.
. Et ce n’est pas tout, car un camion a dérapé dans l’une des descentes d’Allada pour finir par caler en l’air, un autre a fini sa course dans les infrastructures du poste de péage de Houègbo jusqu’à arracher le château d’eau de la structure. à l’entrée de la ville de Parakou, il y a eu aussi un camion transportant des sacs d’oignon qui s’est renversé la matinée de ce même 1er février 2023 et un voiture renversée au niveau du Centre Songhaï à Porto-Novo sans oublier l’arbre qui est aussi tombé sur la chaussée encore à Dassa sur un conducteur de taxi-moto et sa passagère.
Les exemples sont légions et ça interrogent tout le monde. Certains l’attribut au Tofa, d’autres à la sorcellerie et les plus réalistes l’imputent à une malédiction. De toute façon, cela semble résonner comme si c’est une malédiction qui poursuit le président Talon qui malheureusement n’a aussi pris la peine de s’exprimer de vive voix pour apaiser les cœurs ou décréter un deuil national.
Et si s’en est vraiment une malédiction, ce n’est pas bon signe pour Talon, le père de la nation béninoise. Serait-ce peut-être une punition du père de la nation ? Dans tous les cas de figure, il y a lieu d’agir. Vivement que le mauvais sort soit vite conjuré pour le retour de la paix dans les cœurs.
Nel Charbel KOFFI