Alors qu’on croyait l’heure du dégel sonner dans la crise Bénin-Niger avec les bonnes intentions exprimées de part et d’autre à l’issue de la médiation des anciens présidents béninois Nicéphore Soglo et Boni Yayi, c’est le chef de la junte Burkinabé, Ibrahim Traoré, qui vient en mettre une couche en reprenant les mêmes accusations que celle du Premier ministre du Niger, Ali Mahaman Lamine Zeine.
Selon le président Ibrahim Traoré, « Personne ne viendra nous dire qu’au Bénin il n’y a pas de bases françaises dirigées contre nous », a-t-il déclaré avant d’ajouter « Nous avons les preuves sous la main de bases importantes, nul ne peut le contester. Je les mets au défi. » Analysant ces propos, l’He Armand Gansè a trouvé les raisons qui poussent le chef de la junte burkinabé à tenir de tels propos. Et ce, comme une réponse du berger à la bergère. « Toujours à chercher les boucs-émissaires pour justifier leur incompétence face aux problèmes auxquels sont confrontés leurs peuples. » A-t-il affirmé sur sa page Facebook.
Le temps étant le meilleur critique et le juge le plus impartial qui soit, selon Joseph Goebbels, le ministre de la Propagande de Adolf Hitler le député à l’Assemblée nationale demande du temps afin de pouvoir mieux apprécier le discours. « D’ici 2026, 2027 voire 2028 on verra s’ils tiendront toujours les mêmes discours pour justifier leur incapacité notoire qu’affichera l’indicateur de performance dans le cadre du développement de leurs différentes localités dans les secteurs-clés (électricité, eau, santé, éducation, emplois et autres), a-t-il affirmé. Car Joseph Goebbels, « Plus le mensonge est gros, mieux il passe. » Pour le moment, le président Traoré semble avoir le vent en poupe et ses propos passent. Donnons du temps au temps comme le suggère l’He Gansè.