(La colombe blanche chevauchera un cheval blanc pour une tournée septentrionale)
Face à Yayi le faucon noir aux yeux rouges qui croit toujours à un hypothétique chaos politique et social qui le remettra au-devant de la scène politique pour se venger du président Talon, il faut lui opposer l’incarnation de la paix et du développement.
Trop bouillant lui aussi pour répondre au roi du danger et du bruit, l’honorable Rachidi Gbadamassi a, devant la communauté musulmane de Parakou et de Tchaorou, après analyse des buts de l’activisme de l’ancien président, annoncé une tournée du président de son parti, El-hadj Abdoulaye Bio Tchané. Au cours de cette tournée, précise l’homme de foi de la 8ème circonscription électorale, le ministre d’État et numéro 1 du Bloc républicain s’adressera aux populations avec des mots de paix, son fort, pour expliquer ce que devrait être le comportement d’un homme à qui Allah a offert la grâce de diriger ce pays pendant 10 ans. En réalité, le président Boni Yayi devrait être un recours pour le parti Les Démocrates (LD) en particulier et l’opposition en général, pour obtenir de son successeur toutes les faveurs d’un consensus politique qui fera le lit au développement. Malheureusement qu’en lieu et place d’être le cordon ombilical entre son frère, le président Talon et toute l’opposition, il est devenu le problème. La soif de vengeance a obnubilé le raisonnement de l’ancien président. Ça se lit bien dans son visage quand il veut parler par exemple, du code électoral comme s’il n’avait pas 28 députés qui ont fait des amendements. Mais tout en vociférant contre ledit code, le président Yayi n’entend tout de même pas que la disposition qui remet les parrainages dans les mains des partis politiques, change. Comme il doute des siens, il est d’accord avec l’esprit de ce nouveau code électoral pour tout ce qui l’arrange. Et c’est pourquoi Rachidi Gbadamassi a souhaité sortir une colombe blanche sur un cheval blanc pour véhiculer le message de paix dont les populations ont besoin pour être guéries des intoxications et menaces de Yayi. Car, c’est à peine si Boni Yayi ne dévoile pas ses intentions de voir le Bénin diviser en deux. Il pourra ainsi diriger le Septentrion pour le reste de sa vie.
Aboubakar TAKOU