Le parquet financier a requis jeudi 27 mars une peine de sept ans de prison et 300 000 euros d’amende à l’encontre de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, ainsi que cinq ans d’inéligibilité. Des réquisitions que l’ancien président de la République a accueilli le visage pétrifié.
L’ancien président français Nicolas Sarkozy est jugé pour financement illégal de sa campagne électorale par la Libye, au tribunal de Paris, le 27 mars 2025.
Ce jeudi 27 mars, le parquet financier a requis à l’encontre de l’ex-président français Nicolas Sarkozy une peine de sept ans de prison et de 300 000 euros d’amende, « compte tenu de la gravité des faits », explique l’un des représentants de l’accusation. Cette peine est accompagnée de cinq ans d’inéligibilité.
Dans un communiqué posté sur son compte X, l’ancien chef d’État dénonce « la fausseté et la violence des accusations et l’outrance de la peine réclamée ».
Concernant ses anciens ministres et « hommes de main » Claude Guéant et Brice Hortefeux, l’accusation a demandé des peines de respectivement six et trois ans de prison, assorties d’amende, estimant qu’ils l’avaient aidé à « nouer » un pacte de corruption avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi pour qu’il finance sa campagne présidentielle de 2007.
