(Les détails de l’incident)
Contrairement au montage de 04 mois d’arriérés de salaire brandi par les récupérateurs pour flétrir l’image des dirigeants du club sportif de Ouidah, la réalité est tout autre.
Mieux, aucun dirigeant de la société qui gère cette Jeunesse sportive de Ouidah n’avait intérêt que les joueurs se retrouvent dans cette situation.
Il était juste question d’une manipulation par quelques personnes en mal de sensations fortes et de publicité comme le syndicaliste Noël Chadaré pour que la situation de ces enfants se complique et échappe du coup au contrôle des dirigeants de ce club sportif.
En effet, c’est à la suite d’une mal compréhension entre les responsables de la société qui gère cette équipe, que certains jeunes joueurs qui ne comprennent rien à la comptabilité d’un club, se sont laissés à leur ignorance et indiscipline pour se retrouver arrêtés par la police.
Alors que les responsables du club attendaient de profiter des subventions données par l’État pour rationaliser les comptes de la caisse de paiement des joueurs, certains d’entre eux ont la mauvaise fortune de croire être dans une épicerie où tout se gère à la va-vite pour que leur soient payés les un mois, deux mois d’arriérés pour certains et même zéro mois pour d’autres. Bref, il fallait attendre que la comptabilité fasse son point au profit des paiements afin que ceux-ci soient ordonnés.
Mais quelques têtes en état d’âme de manipulation par des adversaires de leurs patrons, ont décidé d’aller faire du bruit et après 21 heures au siège de la structure qui gère le club.
Les gardiens en uniformes face à la réaction des 08 joueurs, n’avaient de précaution que de faire appel à la police républicaine.
Sur place, elle a embarqué les frondeurs le temps d’apprécier la situation. Pendant ce temps, les dirigeants dont le président de l’association ont demandé qu’ils soient vite libérés puisque selon lui, il n’y avait pas péril en la demeure.
Mais entre-temps, Noël Chadaré en mal de visibilité depuis que les grèves ne sont plus marchandes au Bénin, avait déjà mis les pieds dans le plat en accusant autorité policière, dirigeants du club, de tous les noms. L’officier de la police judiciaire face à ces agitations, ne pouvait plus accéder à la requête des dirigeants du club de libérer les joueurs indélicats.
Voilà la version simplifiée de l’incident qui a conduit à la garde à vue de ces 08 enfants. Pas plus. Ils ont été mis sous convocation pour le jeudi afin de permettre à l’autorité judiciaire d’apprécier cette situation grossie à tort par ceux qui confondent syndicalisme et rébellion.
Espérons maintenant que les responsables de cette Jeunesse sportive de Ouidah ne tiennent pas trop rigueur à ces enfants qui dans leur transe ont poussé la mauvaise foi jusqu’à faire des photos d’autres bâtiments bien différents de leur séjour pour dénigrer leurs responsables. Mais ça c’est le Bénin. C’est l’expression de notre Adn pour faire gratuitement du mal.
À suivre !
Sidik BAGOUDOU