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Afrique

Gabon : Une ancienne première dame dans le viseur de la justice

La liberté d’expression n’est pas égale à « je suis libre de proférer des injures sur autrui », jusqu’à un chef d’Etat. Ceci est donc une infraction. Depuis la prise du pouvoir au Gabon par le général Brice Clotaire Oligui Nguema le 30 août 2023, plusieurs voix du camp Bongo s’élèvent contre ce putsch avec des propos injurieux et attentatoires. Le tout dernier est celle de Marie-Joséphine Kama, alias Patience Dabany, qui est la mère du président déchu Ali Bongo.

En effet, elle a tenu allègrement des propos déplacés dans un élément audio qui est devenu viral sur la toile. Dans son message, l’ancienne première dame du feu président Omar Bongo Ondimba exigeait la levée des interdictions de rencontrer son fils en utilisant des propos que les membres de Transition qualifient d’«injurieux » à l’endroit du président de la transition. Après de tels propos, il a fallu plus d’une semaine aux autorités judiciaires du Gabon pour s’autosaisir afin de responsabiliser les auteurs d’infractions contre les personnes dépositaires de l’autorité publique.

Le Procureur général de Libreville Jean Bedel Moussodou Moundounga en prenant la communauté nationale a témoin, a pointé du doigt l’attitude de certains concitoyens, sans nominalement citer Patience Dabany, qui confondent liberté de ton et d’expression à attitude peu déplacée. « Les propos dont ils sont porteurs et que la décence nous empêchent de prononcer, mais dont le caractère méprisant, injurieux et diffamant ne fait l’ombre d’aucun doute ne sauraient rester impunis dans un pays où la restauration des valeurs morales est également inscrite en lettres d’or dans l’agenda du CTRI », a laissé entendre le Procureur général à la télévision nationale. Avant de conclure que : «conformément aux lois en vigueur en République gabonaise des fermes instructions ont été données à la chaîne du ministère public pour la mise en mouvement de toutes les actions pénales possibles en réponse aux atteintes à la loi constatées. Le temps du laisser-aller est révolu », a-t-il déclaré. Force doit rester à la loi !

Alassane IMOROU SANDA

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Aboubakar TAKOU

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