Ils sont nombreux ces personnes occupent souvent dans nos villes, des carrefours, des places publiques et des axes routiers afin de quémander l’aumône. Un phénomène qui expose ces gens expose aux intempéries et aux maladies, en même temps qu’elle constitue un risque d’endommagement des infrastructures qu’elles squattent et de perturbation des usagers de la route. Cela les expose aussi à la violation des droits humains et constitue aussi une source d’insécurité.
Pour mettre un terme à cet incivisme, mais de façon progressive, le Gouvernement a décidé d’instituer un dispositif de dissuasion et de transit des personnes en situation de mendicité en commençant par la ville de Cotonou. « Celui-ci consiste en la création et en l’animation d’un centre qui sera basé à Kpomassè-centre, dans les infrastructures actuelles du site ayant abrité par le passé des réfugiés et dont une partie sera réhabilitée. Sur place, pendant une période d’un à trois mois, ces personnes, selon leurs conditions et les catégories auxquelles elles appartiennent, seront prises en charge et préparées à quitter la situation de rue. »
Le Conseil des ministres réuni en ce mercredi 06 Avril 2022 a instruit les ministres concernés de veiller au bon fonctionnement du centre en vue d’atteindre les objectifs visés.
Selon le conseil des ministres, la mendicité constitue, au regard de la législation, une infraction et que des sanctions sont prévues à l’encontre de ceux qui l’organisent, notamment en y soumettant les enfants.
G.A