(Déçus et recalés du bureau, ils haussent le ton et menacent. Djogbénou et Abt appelés au secours)
Résultat de l’injustice qui a caractérisé la formation du bureau de l’Assemblée nationale, les déçus ne veulent plus se laisser mener du bout du nez. Ça passe ou ça casse. Au besoin, certains sont prêts à en venir aux mains si leur sort doit être encore scellé dans cette saison d’injustice et de régionalisme aigu.
Prévue pour être faite hier, mardi 14 février 2023, sur convocation du président de l’Assemblée nationale fraîchement réélu, l’élection des présidents de commissions et des groupes parlementaires n’a pu aboutir. Tellement il y avait de l’électricité dans l’air et n’eût été le calme dû à son âge, le président Vlavonou allait demander au ministre Jean-Claude Houssou de l’énergie de lui installer des paratonnerres pour la circonstance. Mais ce serait trop gros. Il a juste demandé une suspension pour une reprise sine die. C’est bien après que la date du jeudi ait été communiquée afin d’essayer de voir si les tensions seront maîtrisées pour procéder à ces fameuses élections.
Mais le bruit court que ce sera à l’ancienne que les débats vont se poursuivre avec toutes les forces occultes au rendez-vous. Quand on sait qu’un parlementaire a frôlé un Avc au siège de son parti lorsqu’on lui a annoncé que le président l’a remplacé dans le bureau, on comprend donc l’urgence de l’invite de nos réalités cultuelles et endogènes dans les débats de ce jeudi. Le ministre Hounkpatin devra envoyer deux ambulances le jeudi à l’Assemblée et pourquoi pas se mettre aussi en blouse pour secourir ses camarades députés de la Rupture.
Aboubakar TAKOU