(Le SGN/Br doit frapper cette fois-ci au marteau )
La loi n°2020-13 du 04 juin 2020 portant interprétation et complétant la loi n°2019-43 du 15 novembre 2019 portant code électoral doit être encore enseignée aux conseillers communaux, surtout à Djougou et Djidja où 21 absents s’opposent radicalement au choix porté sur leur collègue Mathias Agnoun, le chef d’arrondissement (CA) de Setto, par le Br pour être le nouveau maire… Car leur avidité les aveugle à tel enseigne qu’ils se croient dans une zone de non-droit, un terrain où règne la force et non ce que le code électoral a prévu de limpide comme l’eau de roche. Pour eux, il n’est pas question de suivre ce que dit la loi, mais de ruser pour croire pouvoir s’imposer au parti.
Pourtant, la loi est claire quant à la désignation ou l’élection du maire et des adjoints au maire. « Le maire et ses adjoints sont désignés par le parti ayant obtenu la majorité absolue des conseillers… », dit l’alinéa 1 de l’article 189 nouveau. Et mieux, selon l’alinéa 3 de l’article 192 nouveau, « la désignation du maire et des adjoints au maire est communiquée à l’autorité de tutelle qui en informe les conseillers. »
Voilà quelques bribes d’informations qui auront mis la puce à l’oreille des fauteurs de troubles ou conseillers pagailleurs qui croient que c’est le moment de s’affirmer qui est venu pour croire se mettre au-dessus du choix du parti, comme le dit la loi.
Erreur, nul n’est au-dessus de la loi, parce qu’il est écrit noir sur blanc que c’est le parti qui désigne le maire. Donc, qu’on ait sa femme, son beau-frère, son frère ou un proche au sein du conseil communal, tant que le choix du parti ne s’est pas porté sur lui, on ne peut que broyer du noir au lieu de croire jouer aux plus rusés ou être intelligent si on est dans sa chambre. Quand même, les conseillers qui semblent démontrer avoir un cerveau de fourmi dans un crâne de dinosaure doivent revenir à la raison et suivre ce que dit la loi.
D’ailleurs, le SGN Abdoulaye Bio Tchané doit taper du poing sur la table pour discipliner ses bébés politiques qui prennent leur poste de conseiller comme si c’était la fin du monde. Car la discipline doit régner et, au besoin, sanctionner les indélicats qui démontrent au grand jour leur immaturité à Djougou et Djidja. En tout cas, il y a urgence à imprimer cette loi en brochures pour son imprégnation par ces apprentis politiques. Affaire à suivre