Une fois encore, le député BR l’honorable Rachidi Gbadamassi a décidé d’éclairer la lanterne des populations surtout de ces politiques qui croient détenir la science infuse. D’un cours sur l’état de la démocratie dans le monde, l’invité de notre confrère de radio Arzèkè Fm, Donatien DJEGLE, n’a pas hésité à faire comprendre que la démocratie dit s’adapter aux réalités des pays tropicaux. « … Il faut une démocratie aux couleurs africaines. Une démocratie qui tienne de la réalité socioculturelle de notre pays, de l’Afrique.
Donc, comparaison n’est pas raison. La démocratie européenne est compatible à la réalité européenne. N’importons pas la réalité socioculturelle de l’Occident… Moi, je pense qu’il faut redéfinir la démocratie en tenant compte de la réalité socio-anthropologique, sociologique, socioculturelle ; une démocratie purement africaine, une démocratie purement béninoise. » A-t-il affirmé. Pour ce faire, les réformes doivent être permanentes comme dans les autres pays afin de trouver la bonne formule qui puisse être source de développement pour le plus grand bonheur des populations. Mais, il faut savoir faire un bon diagnostic afin de savoir quoi faire. Poser le bon diagnostic comme un bon médecin, permet de bien circonscrire le problème et savoir comment aborder le mal dont souffrent les pays africains.
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Je vais quand même demander à nos amis d’en face, nos amis de la diaspora, on n’improvise pas dans un combat politique. Quand vous improvisez la politique, vous échouez. Comme l’a dit l’autre la réconciliation ne se fait pas en haut. C’est facile de rester à l’étranger et de chercher à menacer la paix sociale, à soulever les populations contre un régime, c’est facile. Alors que vous avez vos enfants à l’étranger qui ont droit à l’éducation et qui font tout, et vous restez à l’étranger et vous ne connaissez pas la réalité sociologique du pays alors c’est facile de dire que la démocratie est parterre. Alors, moi je pense que c’est indigne. Indigne pour ceux-là qui aspirent diriger le pays. Je voudrais pour finir en martelant que la démocratie est une route il est une destination. Rousseau même l’a dit. Un gouvernement aussi parfait ne serait appartenir à des humains. Nous nous comparons trop à ceux qui ont unifié leurs nations des siècles avant nous et travaillent sans cesse pour son maintien et la croissance. Parce que le rêve féconde la réalité, il y a un travail à faire. Pour y arriver, chacun a une partition à jouer puisqu’il s’agit d’un orchestre.
Le mandat social, à mon humble avis, consiste à donner à notre pays l’opportunité de poursuivre les réformes engagés depuis 2016 et d’aller plus loin en agissant pour la transformation complète du Bénin qui doit être révélé davantage. C’est notre but à nous tous et tel est l’inspiration majeure du peuple. Donnons donc au gouvernement légitime et souverain, l’appui et l’impulsion qu’il faut pour qu’il révèle davantage le Bénin au monde entier.
Cher ami journaliste, il y a quelques jours j’ai revisité les propos du candidat Patrice TALON où j’ai cité les pays qui étaient plus pauvres que le Bénin depuis 60 ans. Quand vous voyez les pays comme la Chine ils étaient plus pauvres mais ils ont bien diagnostiqué les maux qui freinent le développement de leur pays. En posant le bon diagnostic, ils ont compris qu’il faut des réformes. Donc le président Patrice Talon a bien diagnostiqué. C’est comme un médecin ; vous lui amenez un malade. À partir du moment où le médecin pose un bon diagnostic, la guérison est totale. Donc, le président Patrice Talon a bien posé le diagnostic. Pour rattraper ce retard de développement, il faut des réformes. Vous allez en Chine depuis plus 45 ans, on continue à parler de réformes. Vous allez aux États-Unis on parle de réformes. Vous allez en France on parle de réformes. Alors, on ne peut pas manger des omelettes sans casser les œufs. En tout cas, moi je suis fier d’appartenir à un système qui fait les réformes. Et moi, j’ai foi à ces réformes-là et je pense que nous devons nous mettre ensemble pour soutenir le régime démocratiquement élu. Moi, je pense qu’il faut une démocratie aux couleurs africaines. Une démocratie qui tienne de la réalité socioculturelle de notre pays, de l’Afrique. Donc, comparaison n’est pas raison. La démocratie européenne est compatible à la réalité européenne. N’importons pas la réalité socioculturelle de l’Occident... Moi, je pense qu’il faut redéfinir la démocratie en tenant compte de la réalité socio-anthropologique, sociologique, socioculturelle ; une démocratie purement africaine, une démocratie purement béninoise.