Quelques heures après l’interpellation de la candidate du parti ‘‘Les Démocrates’’ dont le dossier n’a pas été retenu, Réckya Madougou, le porte-parole du gouvernement, le ministre Alain Orounla s’est prononcé par rapport à ce dossier.
Une intervention qu’a suivie le site www.eketi.info sur la Deutsche Welle. « Personne ne s’en prend au président Boni Yayi (via l’arrestation de Réckya Madougou). Il s’agit d’une infraction grave dont nous avons des indices suffisants, concordants. Nous avons des faits matériels et sur lesquels la police et la justice ont le devoir d’investiguer. Donc, il n’y a pas du tout d’arrière-pensée ni de procès d’intention. Mais il s’agit d’une enquête qui doit se dérouler en dépit de l’implication de certaines personnalités à connotation politique. […] Personne ne réprime personne. Quand on pose des actes répréhensibles, quand on est indexé par des malfaiteurs qui ont reconnu quand même avoir ourdi un certain dessein et que la justice vous interpelle, il ne s’agit pas de règlements de compte. Il s’agit tout simplement de sauvegarder la paix dans notre pays, de sauvegarder un processus électoral. »,
A-t-il dit déclaré par rapport à ce dossier d’arrestation de Réckya Madougou qui est en train d’évoluer du côté du procureur avec la perquisition de son domicile ce jeudi soir. Aux dernières nouvelles, Réckya Madougou, après la perquisition de son domicile serait assignée à résidence surveillée chez elle.