Reçu dans sur l’émission ‘’Le Grand Oral’’ de BL TV, l’Honorable Amavi Joseph ANANI, ancien Maire de la Commune d’Athiémé, ancien député 8ème Législature du Bloc Républicain dans la 17ième circonscription électorale (Athiémé, Comé et Grand-Popo) et actuellement Vice-président chargé des affaires administratives et électorales du parti Bloc Républicain, a fait le tour de l’actualité socio-politique du Bénin à travers plusieurs sujets qui sont entre autres la relecture du code électoral et la proposition de loi portant révision de la constitution portée par le Bloc républicain.
Face aux questions des journalistes, l’He Amavi Joseph ANANI, actuellement Vice-président chargé des affaires administratives et électorales du parti Bloc Républicain a pris la parole pour mettre fin à la controverse entourant la proposition de loi portant révision de la constitution, déposée à l’Assemblée nationale
En effet, l’He Anani a tout d’abord situé le contexte dans lequel le député Assan Séibou a fait sa proposition. Selon lui, dans ce contexte, il est nécessaire de consulter le calendrier électoral pour assurer l’égalité de parrainage des maires et la légitimité. Raison pour laquelle le chef de l’Etat a eu à échanger avec les différents groupes parlementaires. une manière pour lui de trouver des solutions pour une année paisible en 2026.
Pour l’He Amavi Joseph ANANI, le député Assan Seibou en déposant cette proposition de loi, a exercé son droit constitutionnel en proposant cette loi qui relève des prérogatives du député. « En tant que député, c’est un droit constitutionnel pour le député de faire une proposition de loi. Le député légifère. Le député contrôle l’action du gouvernement. C’est dans son droit. C’est une prérogative du député de proposer des lois. » A dit le Vp Anani.
Contrairement à ce qui suscite la polémique, l’He Anani a souligné que le fait de prendre seul l’initiative n’est pas un péché. « Parfois quand vous cherchez à réunir l’unanimité autour d’une question vous ne bougez pas », a-t-il affirmé. Néanmoins, pour garantir l’unanimité, « Il a quand même concerté, ses collègues députés. Il est allé loin. Il a concerté le président du groupe parlementaire Les Démocrates, le président du groupe parlementaire Union Progressiste le Renouveau avant de déposer une proposition de loi sur la table du président de l’Assemblée nationale. » A-t-il précisé.
Cette proposition de loi déposée par Assan Seibou est devenue une initiative du Bloc Républicain. Car, après les échanges avec les députés et les membres du parti, cette initiative est logique et constitutionnelle pour trouver définitivement solution à ce problème.
Le parti soutient et endosse cette initiative surtout qu’elle ne touche pas aux fondamentaux de la constitution « Ce que les gens craignent souvent chaque fois qu’on evoque la révision de la Constitution, c’est ce qu’ils ont appelé bloc de constitutionnalité. c’est-à-dire l’intégrité du territoire national, la laïcité de l’État, la forme républicaine et les deux autres que la Cour a ajouté à savoir la limitation à deux du nombre de mandats du président de la République et également la limite d’âge de 40 ans à plus 70 ans. Ces éléments qui constituent le bloc de constitutionnalité, n’ont pas été touchés à aucun moment. »
Il a fait savoir que l’He Assan Seibou a proposé également un changement dans l’ordre des élections pour résoudre les problèmes, en avançant l’élection présidentielle avant les législatives et communales, nécessitant une réduction du mandat du président Talon. « Assan Seibou est allé plus loin pour régler le problème une fois de bon d’inverser l’ordre des élections, de faire passer l’élection présidentielle avant les élections législatives et communales simultanément. Pour que cela marche, il faut réduire le mandat du chef de l’État de plus deux mois. » A-t-il déclaré.
Contrairement à la controverse entourant la proposition de loi de l’He Assan Seibou, l’invité de BL TV a souligné que la proposition ne vise pas à permettre à quelqu’un de rester au pouvoir indéfiniment. Il rappelle aussi la rigueur de la proposition, allant jusqu’à amputer le mandat du président Talon. Pour finir, il a invité les populations à réfléchir à cette approche pour une année électorale paisible en 2026.
.
Vignon Justin ADANDE