Le mardi 9 décembre dernier, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) s’est penchée sur une affaire pendante : Le cas du Tiktokeur béninois Marius Placide, poursuivi pour harcèlement via un système électronique. En effet, ce dernier a de nouveau comparu devant la chambre correctionnelle et encourt une peine de 24 mois de prison dont 12 mois fermes, assortie d’une amende d’un million de francs CFA.
Interpellé en août 2025 par le Centre national d’investigations numériques (CNIN), le jeune créateur de contenus est accusé d’avoir publié à répétition des vidéos dans lesquelles il « frappait » symboliquement, à l’aide d’un bâton, des images du président Patrice Talon et de plusieurs personnalités politiques. Des actes jugés offensants et constitutifs de harcèlement numérique par le parquet spécial.
Selon l’envoyé spécial de Libre Express, au cours de l’audience, le ministère public, représenté par le cinquième substitut du procureur spécial, a demandé à la Cour de retenir la culpabilité du mis en cause et de prononcer la peine requise. Le parquet a rappelé la gravité des faits et l’impact d’un tel contenu diffusé massivement sur les réseaux sociaux.
Face aux juges, Marius Placide a sollicité la clémence, expliquant qu’il était en instance de soutenance de mémoire de fin de licence au moment des faits. Un argument que le ministère public a balayé, estimant que l’intéressé ne pouvait ignorer les conséquences de ses actes.
L’affaire est désormais mise en délibéré. Le verdict est attendu pour le mardi 3 février 2026, selon les informations rapportées par l’envoyé spécial de Libre Express.
François-D’Assise BATCHOLA



