La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (Criet) a encore frappé. Un ressortissant nigérien a goûté à la sentence de cette institution juridique. En effet, en fin de la semaine dernière, un nigérien a été jugé et sanctionné à la Criet.
Pour cause, il était poursuivi pour trafic de médicaments falsifiés, et de blanchiment de capitaux. D’après les informations fournies par le ministère public qui a exposé les faits lors de ses réquisitions, un nombre important de faux médicaments a été découvert entreposé à l’arrière d’une boutique de vente de matériel électrique, appartenant au prévenu. Ceci étant contraire aux dispositions en vigueur en République du Bénin, ces médicaments ont été saisis et une procédure judiciaire a été engagée contre l’inculpé. Deux jeunes ambulants qui vendaient ces médicaments à Cotonou, avaient été aussi interpellés, mais ont été remis plus tard en liberté, sous bénéfices du doute. Contre le Nigérien, le ministère public avait requis une peine de 7 ans de prison ferme et la confiscation de la somme saisie, mais le juge en charge du dossier a rejeté ces réquisitions du ministère public. Comme sentence finale, le juge a condamné le vendeur de faux médicaments, à une peine de 5 ans de prison ferme et à une amende de 66 millions de FCFA.
Notons que la perquisition a permis de saisir 1095 kilogrammes de faux médicaments, qui seront ensuite détruits et une somme de 42 millions de FCFA .
François d’Assise BATCHOLA
