Des représentants de 175 pays se réunissent ce lundi 13 novembre, à Nairobi, pour négocier des mesures concrètes pour lutter contre la pollution du plastique.
Malgré les nombreuses divergences entre les parties prenantes, les pays s’étaient mis d’accord en 2022 pour finaliser, d’ici fin 2024, un premier traité mondial pour lutter contre le fléau des plastiques.
L’enjeu est de taille, le plastique issu de la pétrochimie, est partout. Des déchets se retrouvent déjà au fond des océans et au sommet des montagnes. Des microplastiques ont aussi été détectés dans le sang ou le lait maternel.
« La pollution plastique continue d’inonder nos océans, de nuire à la faune et de s’infiltrer dans nos écosystèmes. Cela constitue une menace directe pour notre environnement, la santé humaine et l’équilibre délicat de notre planète », a mis en garde le président du comité de l’ONU-Environnement, Gustavo Meza-Cuadra Velasquez.
Mais sur la question, deux points de vue s’opposent : les partisans d’un traité contraignant, visant à « restreindre et réduire la consommation et la production » de plastique et ceux plaidant plutôt pour mettre en avant une meilleure gestion des déchets.
Les États-Unis qui sont réticents à envisager cela, militent en faveur du recyclage et d’une meilleure gestion des déchets. Sabine Roux de Bézieux, présidente de la fondation Mer réagit en disant qu’ «Il y a deux types de pays qui ont beaucoup à perdre : les producteurs de plastique comme l’Arabie saoudite, et des pays qui ont fondé leur mode de vie sur le plastique, comme les États-Unis ». Pour le moment aucune décision n’a été prise de façon concrète.
Samiratou KASSOUMOU